Liste alphabétique des armoiries de la région haut-alpine basée sur des sources diverses (manuscrites, imprimées ou iconographiques) : fonds notariaux, livres de raison et papiers de famille conservés en archives, dossiers généalogiques de Pinet de Manteyer, copies de pièces des collections Amat-Roman aux Archives départementales des Hautes-Alpes, etc. ©Electre 2024

L'Armorial haut-alpin , dérivé de recherches de généalogie familiale, a pour objet de combler un vide dans les armoriaux français. D'abord intégrée au Royaume de Bourgogne, peu à peu contrôlée par les Dauphins, la région haut-alpine est également tournée vers la Provence, à qui elle a fourni de nombreux immigrants. Elle a été négligée par les armoriaux du Dauphiné, de la Provence et du Comtat. L'armorial proposé ici dépasse les limites du département actuel des Hautes-Alpes. Il emprunte aux départements voisins et englobe les familles des vallées du Briançonnais perdues à la Savoie en 1713.

Pour l'essentiel, cet ouvrage est basé sur des sources authentiques, fonds notariaux en particulier et titres vérifiés et livres de raison de familles, conservés dans les archives des départements intéressés. Ont été utilisés également de nombreux travaux ou documents originaux, demeurés inédits, tels les dossiers généalogiques, exactement référencés, de l'archiviste Pinet de Manteyer, conservés à la Bibliothèque Lyautey à Grenoble, les copies de pièces originales des collections Amat-Roman aux Archives départementales des Hautes-Alpes, ou les papiers de famille de la Série E des Archives de la Drôme et des Alpes de Haute Provence. On ne trouvera donc dans cet ouvrage que de rares références, et seulement à des fins de recoupement, au contenu des armoriaux imprimés du passé, tels la Chesnaye des Bois, Artefeuil ou Rivoire de La Batie Les dossiers du Cabinet des Titres de la Bibliothèque Nationale ont été de même examinés d'un oeil critique ; le contenu de certains d'entre eux a confirmé les doutes que l'on pouvait avoir sur leur sincérité.

Chacune des notices de famille est précédée d'une indication des sources manuscrites, imprimées et iconographiques. Les dates de mariages, testaments et autres faits significatifs sont suivies de références, généralement aux fonds notariaux, permettant de retrouver l'acte original. Cette disposition, si elle accroît le volume de l'ouvrage, en permet la vérification à tout chercheur. Elle est nouvelle et actuellement unique dans les armoriaux français. On souhaite qu'elle serve désormais de modèles à toutes les publications postérieures, ouvrages ou articles de revues généalogiques.