Etude sur la manière dont s'écrit le passé dans le texte historique. A partir de deux types de textes, les mémoires du valet de chambre de Louis XIV et un ensemble de textes historiographiques publiés entre le XVIIIe et le XXe siècle, l'auteur inverse le regard porté sur la position d'énonciation à l'égard du référent historique : le témoin est traité en historien et l'historien en témoin. ©Electre 2024
Les monuments historiographiques peuvent-ils transmettre autre chose qu'un patrimoine à célébrer ? Le Grand-Siècle et ses solennelles majuscules sont un terrain idéal pour poser cette question. Ce livre cherche des présences vivantes du passé en s'intéressant de préférence aux lézardes sur la façade du monument. Il le fait à partir du « journal » de Marie Du Bois, valet de chambre de Louis XIV, et de divers écrits d'historiens consacrés au XVIIe siècle.
Il procède d'abord à une inversion de places : le témoin direct de son temps est traité en historien, alors que les écrits des historiens sont considérés comme des témoignages sur l'action de rendre le passé présent. Dans les deux cas, l'entrelacement du passé et de l'écriture qui le restitue est saisi comme l'événement d'une rencontre. Une telle rencontre advient dans des « lieux » historiques qui constituent les différents chapitres du livre : la vision, la commémoration, l'enfance, l'envers et l'endroit, l'action d'entrer, de construire des espaces, de poser des frontières et de les subvertir.
Paru le : 15/02/2007
Thématique : Historiographie généralités
Auteur(s) : Auteur : Christian Jouhaud
Éditeur(s) :
Seuil
Collection(s) : Histoire
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-02-037626-6
EAN13 : 9782020376266
Reliure : Broché
Pages : 311
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 2.1 cm
Poids: 322 g
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