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Le narrateur relate son séjour de cinq mois, en compagnie de son épouse, sur une île proche de Majorque. L'endroit désert est seulement empli de vents, de tempêtes et de pluies. Habitant une maison sans électricité, sans chauffage et sans eau courante, les vacanciers découvrent l'isolement, l'éblouissement et la frayeur face à la nature. ©Electre 2024
Le bien-aimé
Un film de Stéphane Bonnefoi (2016)
L'année du centenaire de sa naissance, en 2000, j'ai découvert l'écrivain Marc Bernard (1900-1983), avec qui je partageais, sans le savoir, bien des origines : nîmoises, ouvrières, communistes... Mais aussi une « formation » d'autodidacte, le goût puissant de la liberté, au risque d'une certaine précarité... Depuis ce temps, je n'ai pas cessé de m'intéresser à lui, jusqu'à devenir son biographe. Et aujourd'hui le réalisateur du Bien-aimé, un film documentaire inspiré de sa relation post mortem avec son épouse Else, disparue en 1969.
Le plus fascinant de cet auteur réside dans sa trajectoire singulière. Écrivain prolétarien dans les années 1930, Prix Goncourt en 1942, auteur de Vacances et de La bonne humeur après la guerre, il bascule dans une écriture empreinte à la fois de panthéisme et de métaphysique à la disparition de sa bien-aimée... Il connaît alors à nouveau le « succès », à plus de soixante-dix ans, grâce à La mort de la bien-aimée (Gallimard), le plus beau livre de deuil amoureux de l'après-guerre. Comment ne pas s'attacher à ce bel oublié, qui traversa le siècle, toujours, à hauteur d'homme ?
Mayorquinas
Ainsi que son titre l'indique, Mayorquinas a été écrit dans l'île de Majorque durant un séjour de cinq mois. C'est au bord d'une cala déserte que ma femme et moi avons fait la connaissance d'une île, très différente de celle où se pressent les touristes, et des vents, des tempêtes, des pluies de commencement du monde, des cris qui emplissent les forêts de pins. L'angoisse nous gagnait parfois dans l'isolement sur cette côte où nous étions absolument seuls, dans une maison sans électricité, sans eau autre que celle d'une citerne, sans moyen de chauffage que les troncs que j'allais scier dans la forêt. Où étions-nous, dans quel monde de la Genèse où Dieu était à la fois présent et absent de toutes parts ?
C'est cet envahissement de la nature, ses sortilèges, ce qu'elle peut avoir de magique, d'éblouissant, d'effrayant, qui forme la trame de ce livre.
Paru le : 01/04/2016
Thématique : Littérature Française
Auteur(s) : Auteur : Marc Bernard
Éditeur(s) :
Gallimard
Collection(s) : L'imaginaire
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-07-017825-4
EAN13 : 9782070178254
Reliure : Broché
Pages : 147
Hauteur: 19.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 202 g