Histoire de la ville de Saint-Louis du Sénégal, officiellement fondée en 1659 par des marins dieppois, mais dont les origines remonteraient au IXe siècle. ©Electre 2024

Le poème de Saint-Louis du Sénégal

L'île de Ndar, fiancée de son âme (869-1364-1659)

C'est un essai qui retrace l'histoire de Saint-Louis très riche en légendes, en événements fatidiques, et en vérités tues. L'auteur nous permet d'y voir clair à travers les multiples faits qui jalonnent la naissance de la ville de Saint-Louis. Nous verrons qu'elle a subi diverses influences au cours de son évolution et celle des Arabes se révèle être prépondérante avec la pénétration de l'islam mais aussi avec les multiples échanges commerciaux que tissent les populations locales avec les étrangers. Il faut dire que l'auteur remonte à des périodes très anciennes pouvant aller jusqu'au IX^e siècle et nous plonge au coeur des croyances et des rites des villages animistes. Pourquoi le nom « Saint-Louis » est-il venu remplacer officiellement l'appellation « île de Ndar » ? L'auteur, en recueillant les récits officiels et les paroles des griots et en les confrontant minutieusement avec son intelligence de sourcier de l'achevé, sans occulter ses voyages sur le sol du passé et son ambitieuse documentation, nous invite dans le secret historique. Il fait une part belle, par son engagement, à ces héros noirs qui ont disparu des témoignages d'une certaine histoire.

« Malick Diarra, ilien de N'dar Guedj au nord du Sénégal, d'un pressenti à étonner, à la recherche continue d'un sens caché, demeure attentif aux caractères protéiformes de la parole. Se jouant de mots de la langue française revisitée, cet explorateur de l'âme humaine, tel un bijoutier avec ses métaux, soumet au feu termes et expressions pour les fondre à son brasier intérieur et livrer le précieux alliage issu d'une alchimie initiatique. Nul ne pénètre l'oeuvre de Malick Diarra sans humilité car les scories des préjugés n'ont aucun espace dans sa pensée burinée sous le soleil de toutes les cultures. »
Dr Jean Marc Clément.