L'empereur Julien régna un peu moins de deux ans, de 361 à 363. Il marqua les esprits de son époque, à la fois en raison de sa personnalité, de son apostasie et de sa politique religieuse tournée vers le retour aux cultes anciens, et de l'exceptionnelle campagne qu'il entreprit contre les Perses Sassanides, à partir du 5 mars 363. C'est le récit de cette expédition qui est présenté ici. ©Electre 2024

Grâce à sa collection Illustoria, Les Éditions Maison vous proposent de découvrir la contribution d'un historien désireux de porter un point précis de sa spécialité à la connaissance du plus grand nombre. Pour permettre aux férus d'Histoire, qu'ils soient étudiants ou simples passionnés, d'assouvir leur curiosité de manière concise, documents iconographiques à l'appui, sans avoir à compulser d'imposantes références.

L'empereur Julien ne régna que de 361 à 363. Il n'en marqua pas moins son époque. Esprit perpétuellement inquiet, en proie à une agitation qu'il ne savait pas toujours maîtriser, se voulant empereur philosophe et nouvel Alexandre, il avait une personnalité très particulière. Son apostasie et sa politique religieuse, marquée par la volonté de revenir au paganisme, suscitèrent critiques et éloges de la part des chrétiens et des païens. Sa mort lors de sa campagne contre les Perses Sassanides, qui commença le 5 mars 363, contribua également à forger la légende du personnage. C'est le récit de cette campagne qui est présenté ici.

« Les cheveux aussi souples que s'il les avait peignés, le visage recouvert d'une barbe [...], de beaux yeux brillants et ardents qui exprimaient son inquiétude intérieure, [...], le nez tout droit, la bouche un peu grande, la lèvre inférieure pendant, la nuque épaisse et arrondie, les épaules fortes et larges, la silhouette rectiligne [...], ce qui lui assurait force et vitesse à la course. »
Ammien Marcellin Histoires (XXV, IV, 22)

« C'est avec la même volonté passionnée de relever l'Orient que Julien attaqua les Perses, dans l'intention de remporter là-bas un surnom triomphal, si les décrets du Ciel venaient à répondre à ses desseins et à ses hauts faits. »
Ammien Marcellin Histoires (XXV, IV, 26)