Ce récit replace dans le contexte de son époque le soulèvement de Lyon en 1793 contre la Convention nationale, un mouvement contre-révolutionnaire. Il décrit notamment la sortie de l'armée lyonnaise insurgée par la porte de Vaise, les implications beaujolaises dans la chasse aux muscadins, à travers la participation des gardes nationales des villages et celle des paysans alertés par le tocsin. ©Electre 2024

La première décrit les prémisses et les causes générales de la révolte lyonnaise, en portant le regard sur le climat politique dans la monarchie finissante, sur la marche de la révolution parisienne et sur ses conséquences locales.

La seconde partie est consacrée à une description détaillée et critique de la sortie de l'armée lyonnaise insurgée par la porte de Vaise le 9 octobre 1793 au matin, sous le commandement du général Précy. L'accent est mis sur les derniers instants du siège par les armées de la Convention, sur le trajet suivi à travers les Monts d'Or, dans la plaine des Chères jusqu'à Morancé, puis sur le sauve-qui-peut des rescapés à travers les bois d'Alix, leur errance quiles a conduits vers Oingt, Theizé, Bagnols, le Bois d'Oingt pour être ensuite contraints à fuir en direction du Crêt de Popey, où se terminera la dernière épreuve qui verra l'anéantissement des derniers rescapés. Tout ce périple a été décrit avec soin, en laissant toutefois quelque place à la conjecture.

La troisième partie s'attache à décrire les implications beaujolaises dans la chasse aux muscadins, à travers la participation des gardes nationales des villages et celle des paysans alertés par le tocsin. Elle s'attache longuement à décrire et à analyser les légendes locales qui ont reporté sur les habitants de Theizé une culpabilité injustement discriminante, les accusant de forfaits abominables par lesquels certains se seraient scandaleusement enrichis. L'analyse raisonnée réduit à néant ces imputations.

La quatrième partie est consacrée, d'une part, à mettre en parallèle les insuffisances de commandement du général Précy dans cette affaire, et son attitude au mont Popey, gravement attentatoire à son honneur, avec la stature de héros sublime que lui ont sculpté les chantres de la Restauration. Et, d'autre part, à décrire les circonstances politiques et religieuses dans lesquelles a été construit le monument des Brotteaux, commémorant le souvenir de la répression jacobine après le 10 octobre.