Etude sur la mercantilité de l'art en France dans les années 1970, des différents acteurs de l'économie générée, aux représentations poétiques et sacralisées de l'art pur et désintéressé. ©Electre 2024
L'imagerie officielle sacralise l'art, glorifie les artistes et représente la relation de l'amateur à l'oeuvre d'art comme amour pur et désintéressé. Et pourtant, du fait que l'oeuvre d'art est aussi marchandise, l'appréciation esthétique n'est pas toujours affranchie de l'appréciation économique. Comme l'oeuvre d'art, l'artiste est soumis, pour une part variable de lui-même, à la loi du marché. Ce marché est, de même que la Bourse, un monde clos qui a ses secrets, ses coulisses et ses coulissiers, son code et ses techniques, ses révisions et ses arbitrages, ses valeurs de refuge et ses valeurs de spéculation, ses booms et ses krachs, ses agents spécialisés, courtiers, marchands et commissaires-priseurs. Il faut pénétrer en ethnologue dans cet univers d'initiés pour comprendre les mouvements capricieux des valeurs artistiques et les contraintes dont est justiciable le créateur.
Paru le : 01/01/1989
Thématique : Ecrits sur l’Art Généralités Histoire de l’Art Marché de l’Art
Auteur(s) : Auteur : Raymonde Moulin
Éditeur(s) :
Minuit
Collection(s) : Le Sens commun
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782707301062
Reliure : Broché
Pages : 613
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 4.5 cm
Poids: 650 g
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