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Présentation de l'oeuvre de Nizam-Güner, sculpteur turc né en 1941. Abondamment illustré, l'ouvrage est enrichi de textes exposant l'univers de l'artiste et sa richesse. Comporte également sa biographie. ©Electre 2025
Il faut l'admettre : la beauté n'est pas une essence, mais un effet, non pas une cause mais une conséquence. Peut - être, comme ce qui est étrange, se réduit - elle à n'être que la partie visible d'un ensemble plus vaste qui reste dissimulé. Elle plaît par son secret, à la manière d'une enigme, qui paraît bizarre à l'état d'interrogation et ne cesse de plaire une fois dévoilée. On n'explique donc pas la beauté elle - même, mais le discours impliqué dans des formes qui montrent une signification en même temps qu'elles la voilent. Comme l'azur du ciel ou le bleu de l'eau, la beauté est un effet de la profondeur, c'est à dire d'un fond toujours reculé invisible ou inexistant. A l'artiste revient le mérite d'inventer ces formes qui dérangent et qui nous obligent à interroger notre existence une fois de plus, avec lui. Ces formes, Nizam les saisit d'abord à travers des schèmes, éléments fondamentaux mais abstraits, avec lesquels il compose des images, qui en suggèrent d'autres, les multiplient jusqu'à ouvrir en nous le champ du symbolisme où se développent les significations. De la richesse de l'imaginaire dépend la profondeur et par conséquent la beauté de l'oeuvre d'art. Si la forme appartient exclusivement à l'artiste, l'imaginaire dont elle est la clef est universelle : c'est par lui que les hommes peuvent communiquer leur profondeur. Interpréter une oeuvre revient donc à descendre dans la sensibilité d'autrui pour ouvrir la sienne aux questions fondamentales que l'existence humaine pose à la conscience.
Jacques Spica - Septembre 1989
... Et l'art, devenu absolument indépendant, a puisé en lui - même ses ressources s'inventant en se contestant. Cela nous a valu les oeuvres les plus inattendues, les expériences les plus diverses que les historienss' efforcent de réunir en écoles et de nommer. Sans grand intérêt. Seules de grandes individualités émergent, parce que le temps est venu des métaphysiques personnelles au soubassement des oeuvres. Par elles s'engage l'interrogation toujours fertile avec le visible. L'oeuvre de Nizam offre en apparence un accès aisé. D'emblée elle impose sa beauté. La séduction des formes est évidente. Si la beauté passe par elles, elle n'en dérive pas. Un secret la fait naître, un dialogue l'interroge, un décryptage convoque l'artiste, sa matière, sa vision du monde. Un certain soleil éclaire l'oeuvre de l'interieur.
Paru le : 28/03/2005
Thématique : Sculpture
Auteur(s) : Auteur : Jacques Spica
Éditeur(s) :
Edith et moi
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Marie Viardin - Collaborateur : - Collaborateur : - Collaborateur :
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782952085922
Reliure : Broché
Pages : 173
Hauteur: 29.0 cm / Largeur 23.0 cm
Épaisseur: 1.7 cm
Poids: 1080 g