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Témoin du bouillonnement artistique et intellectuel qui a marqué l'épanouissement de la Nouvelle musique italienne après la Seconde Guerre mondiale, L. Pestalozza revient sur la spécificité de cette école musicale et analyse les travaux de ses principaux représentants tels que F. Malipiero, B. Maderna ou L. Dallapiccola. ©Electre 2025
Dès la Libération, s'est formé en Italie, à l'intérieur du système, un antagonisme social, culturel et politique. porté par la conscience de la rupture démocratique que l'antifascisme, des années vingt à la Résistance, à 1945, a opérée dans l'histoire nationale. La nouvelle musique italienne fut partie prenante de cette refondation : elle a rompu avec tous les faux rapports jusqu'alors dominants, et fut à la base de la construction d'une nouvelle culture. Elle proposa une musique qui fait penser.
Les Bruno Maderna, Luigi Nono, Luciano Berio, Giacomo Manzoni, Sylvano Bussotti, Giovanna Marini, Fausto Razzi, Armando Gentilucci, Franco Evangelisti, Egisto Macchi, Vittorio Fellegara, Domenico Guaccero, Franco Oppo, se sont formés peu ou prou à travers ces luttes.
Des travaux précurseurs de Malipiero au Canto sospeso de Nono sur les lettres des condamnés à mort de la Résistance européenne, des Chants de prison, de Dallapiccola qui sont le premier exemple de musique engagée en Italie, au Studio di fonologia de Milan de Maderna, Leydi, Berio, la nouvelle musique italienne entre dans la langue commune, et pose la question de la communication ouverte, linguistiquement ouverte à tous les rapports sonores alternatifs. Ce n'est pas un hasard si Nono écrit que «l'engagement idéologique s'accompagne de l'engagement linguistique».
Dans cette Italie de l'après-guerre se sont développées une recherche et une création musicale nettement différenciées de celle des autres pays marqués trop souvent par la spécialisation et un néo-rationalisme technologique qui prétend déduire les nouvelles structures linguistiques musicales à partir d'une technique de composition entièrement mathématisée. En Italie, la recherche de nouvelles techniques, y compris électroniques, s'accompagna presque toujours de l'urgence de poser la question de la responsabilité sociale du compositeur, des conditions de l'écoute et de l'accès démocratique à la musique.
Témoin privilégié de cette époque, Luigi Pestalozza (né en 1928), ancien résistant, musicologue de renommée internationale, longtemps responsable national du secteur Musique de la direction du PCI, livre ici un recueil de ses textes les plus importants pour comprendre cet acmé de la musique contemporaine et les débats qui l'ont accompagné.
Paru le : 10/06/2013
Thématique : Histoire de la musique Histoire de la musique, Essais
Auteur(s) : Auteur : Luigi Pestalozza
Éditeur(s) :
Delga
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Traducteur : Ludmila Acone
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-915854-47-3
EAN13 : 9782915854473
Reliure : Broché
Pages : 303
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.5 cm
Poids: 350 g