Le 22 avril 2012, la France entière découvre, atterrée, le résultat du premier tour de l'élection présidentielle. Comme Lionel Jospin en 2002, le candidat socialiste arrive en troisième position. Il est éliminé. C'est un véritable cataclysme politique. Un scénario improbable et même impossible ? Pas vraiment...

À quelques semaines d'une échéance dont François Hollande est donné grand vainqueur, Anne Mansouret brise l'omerta qui règne au Parti socialiste sur les coulisses de « l'affaire Strauss-Kahn » et ses conséquences indirectes dans l'opinion publique. Élue de terrain, l'auteur dénonce le fonctionnement d'un parti miné par les compromissions et les manoeuvres. Pour tenter de créer un électrochoc à gauche, elle pointe également les failles de la candidature Hollande et la cécité collective des barons du PS qui l'entourent.



Anne Mansouret connaît bien le microcosme socialiste. Vice-présidente du conseil général de l'Eure et conseillère régionale, elle a longtemps été proche de Dominique Strauss-Kahn et de Laurent Fabius. Elle est par ailleurs la mère de Tristane Banon, la jeune écrivaine qui a accusé DSK d'avoir tenté de la violer en 2003.