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Laurent Ladouari - L'hypermonde

Un univers post-apocalyptique où l'espoir renaît grâce à une école hors-norme, formant l'élite capable de reconstruire le monde.
Publié le 13/11/2025
Laurent Ladouari vous présente son ouvrage "L'hypermonde" aux éditions Hervé Chopin.
Laurent Ladouari nous introduit à l'univers d’"Hypermonde", troisième opus de sa saga de Volution, dépeignant un monde en reconstruction après une apocalypse nucléaire. L'auteur se concentre sur l'école de Nonpareil, un établissement unique fondé dans un village en ruine et offert aux enfants pour qu'ils le rebâtissent. Le programme, visant à les rendre autonomes face à la dépendance technologique, forme des individus complets, surnommés les Nonpareils.

L'éducation à Nonpareil repose sur quatre piliers : devenir des scientifiques pour restaurer le savoir perdu, des lettrés pour préserver la culture et l'histoire, des artisans pour maîtriser des métiers manuels, et enfin, des combattants pour défendre et maintenir la paix. Ces élèves hauts en couleur, excentriques et sensibles, incarnent l'espoir dans ce monde dévasté.

Un personnage central et mystérieux de la saga est Zoran Adamas, un "tycoon" non aligné, sorte de Monte-Cristo ou de Capitaine Nemo, qui a financé et fondé Nonpareil. Sa philosophie met la liberté au cœur de son action, influençant les autres sans les contraindre. Le roman explore également le destin des jumeaux Malatesta, Tancrède et Julien, figures fondatrices de Nonpareil. Ils sont présentés comme des héros "civilisateurs", dont les essences opposées et complémentaires résument l'humanité. Le récit, qualifié de « dystopie positive », se concentre dans ce tome sur Julien, plus sombre et taciturne, alors qu'une enquête est lancée suite à la mort de son frère.

Laurent Ladouari souligne que, malgré l'effondrement du monde, ses récits proposent des solutions réalistes et objectives pour la reconstruction. L'idée de l’Hypermonde (métavers) comme laboratoire permet par exemple d'imaginer des solutions aux problèmes du capitalisme, comme l'éradication de la pollution ou l'invention de modes d'organisation respectueux. Il fait le parallèle avec les moments clés de l'histoire de l'éducation européenne, où l'on formait ensemble, sur une base égalitariste, l'élite et les orphelins, afin de garantir à la société ses meilleurs dirigeants. Le roman est ainsi une réflexion sur le rôle de l'éducation dans la résilience sociale et la capacité d'espérer.
Bibliographie