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Un coup de coeur de Mollat
Heureuse surprise que cette autobiographie d'une jeune inconnue soit publiée par les courageuses éditions de La 5e couche.
Elle, c'est Judith Forest, une jeune étudiante qui vient de s'installer à Paris et débute son carnet de croquis autobiographique. Elle, c'est aussi une jeune femme qui au sortir de l'adolescence souhaite faire le contour de ses traits et de sa vie. Travail introspectif cynique et touchant pour ce premier livre d'une femme qui tente de tomber le masque, masquer les envies, envier les autres. On y croise même ses travaux photographiques pour les Beaux-Arts, des ellipses qui surprennent et donnent le ton de son univers et de ses doutes.
De la découverte du Festival d'Angoulême, la difficulté de ses relations avec un père absent, à l'installation dans une collocation à Strasbourg, la jeune femme avance à petits pas ou à reculons dans sa vie. Et puis, pacte autobiographique oblige, elle déroule avec douceur, frustration ou brutalité ses frasques sentimentales. D'ailleurs à ce propos, le duo Ruppert et Mulot va croiser sa route (auteurs de talents édités chez L'Association, on vous recommande chaudement d'y jeter un coup d'œil), ainsi qu'un certain François O. (pour les curieux, vous retrouverez aussi l'énergumène dans La maison close).
Ses influences sont revendiquées, on pense surtout à Fabrice Neaud et Frédéric Poincelet. En somme, ce livre est un joyeux foutoir qui révèle l'esprit à la fois dur et délicat chez l'auteur. À lire comme une drogue douce-amère et à contempler avec plaisir...
Elle, c'est Judith Forest, une jeune étudiante qui vient de s'installer à Paris et débute son carnet de croquis autobiographique. Elle, c'est aussi une jeune femme qui au sortir de l'adolescence souhaite faire le contour de ses traits et de sa vie. Travail introspectif cynique et touchant pour ce premier livre d'une femme qui tente de tomber le masque, masquer les envies, envier les autres. On y croise même ses travaux photographiques pour les Beaux-Arts, des ellipses qui surprennent et donnent le ton de son univers et de ses doutes.
De la découverte du Festival d'Angoulême, la difficulté de ses relations avec un père absent, à l'installation dans une collocation à Strasbourg, la jeune femme avance à petits pas ou à reculons dans sa vie. Et puis, pacte autobiographique oblige, elle déroule avec douceur, frustration ou brutalité ses frasques sentimentales. D'ailleurs à ce propos, le duo Ruppert et Mulot va croiser sa route (auteurs de talents édités chez L'Association, on vous recommande chaudement d'y jeter un coup d'œil), ainsi qu'un certain François O. (pour les curieux, vous retrouverez aussi l'énergumène dans La maison close).
Ses influences sont revendiquées, on pense surtout à Fabrice Neaud et Frédéric Poincelet. En somme, ce livre est un joyeux foutoir qui révèle l'esprit à la fois dur et délicat chez l'auteur. À lire comme une drogue douce-amère et à contempler avec plaisir...
