Un coup de coeur de Mollat
Stefan Wul a traversé la SF française comme un météore - 11 romans publiés entre 1956 et 1959 - dont le point d'impact littéraire se situe en 1977, avec Noô, son tardif dernier texte.
Stan Barets dans son Science-fictionnaire le décrit comme "un long roman aussi flamboyant que luxuriant qui masque parfois le bonheur d'écrire et la richesse d'imagination, sa marque des débuts".
Sentence mi-figue mi-raisin, assurément injuste, qui a dû tenir bien des lecteurs à l'écart de Noô.Folio SF l'a réédité cet été en un seul volume, c'est une chance à ne pas rater.
Dans Noô, Brice Démeril raconte son enfance en Amazonie durant les années 20 puis comment il parvient sur la planète Soror, autour de l'étoile Hélios, et ce qu'il y advient de lui avant son retour sur Terre.
Roman initiatique, récit de voyage mélancolique servi par un Jonathan Swift surréaliste, Noô enchante par l'hommage rendu à l'élégance lexicale de notre langue et par les incessantes surprises poétiques qu'il réserve. Très coloré, riche en descriptions virtuoses, il se contemple autant qu'il se lit.
Stefan Wul a conclu son oeuvre par un texte particulièrement atypique, loin de tout formatage SF, tant par la primauté accordée à l'écriture que par l'intelligence du propos. En effet, dès 1977, Noô, avec une ironie baroque, dénonçait les dérives du marketing triomphant, les manipulations médiatiques et prévoyait la faillite des idéologies par excès d'abstraction.
Un coup de coeur de Mollat
Stefan Wul a traversé la SF française comme un météore - 11 romans publiés entre 1956 et 1959 - dont le point d'impact littéraire se situe en 1977, avec Noô, son tardif dernier texte.
Stan Barets dans son Science-fictionnaire le décrit comme "un long roman aussi flamboyant que luxuriant qui masque parfois le bonheur d'écrire et la richesse d'imagination, sa marque des débuts".
Sentence mi-figue mi-raisin, assurément injuste, qui a dû tenir bien des lecteurs à l'écart de Noô.Folio SF l'a réédité cet été en un seul volume, c'est une chance à ne pas rater.
Dans Noô, Brice Démeril raconte son enfance en Amazonie durant les années 20 puis comment il parvient sur la planète Soror, autour de l'étoile Hélios, et ce qu'il y advient de lui avant son retour sur Terre.
Roman initiatique, récit de voyage mélancolique servi par un Jonathan Swift surréaliste, Noô enchante par l'hommage rendu à l'élégance lexicale de notre langue et par les incessantes surprises poétiques qu'il réserve. Très coloré, riche en descriptions virtuoses, il se contemple autant qu'il se lit.
Stefan Wul a conclu son oeuvre par un texte particulièrement atypique, loin de tout formatage SF, tant par la primauté accordée à l'écriture que par l'intelligence du propos. En effet, dès 1977, Noô, avec une ironie baroque, dénonçait les dérives du marketing triomphant, les manipulations médiatiques et prévoyait la faillite des idéologies par excès d'abstraction.
Un coup de coeur de Mollat
Stefan Wul a traversé la SF française comme un météore - 11 romans publiés entre 1956 et 1959 - dont le point d'impact littéraire se situe en 1977, avec Noô, son tardif dernier texte.
Stan Barets dans son Science-fictionnaire le décrit comme "un long roman aussi flamboyant que luxuriant qui masque parfois le bonheur d'écrire et la richesse d'imagination, sa marque des débuts".
Sentence mi-figue mi-raisin, assurément injuste, qui a dû tenir bien des lecteurs à l'écart de Noô.Folio SF l'a réédité cet été en un seul volume, c'est une chance à ne pas rater.
Dans Noô, Brice Démeril raconte son enfance en Amazonie durant les années 20 puis comment il parvient sur la planète Soror, autour de l'étoile Hélios, et ce qu'il y advient de lui avant son retour sur Terre.
Roman initiatique, récit de voyage mélancolique servi par un Jonathan Swift surréaliste, Noô enchante par l'hommage rendu à l'élégance lexicale de notre langue et par les incessantes surprises poétiques qu'il réserve. Très coloré, riche en descriptions virtuoses, il se contemple autant qu'il se lit.
Stefan Wul a conclu son oeuvre par un texte particulièrement atypique, loin de tout formatage SF, tant par la primauté accordée à l'écriture que par l'intelligence du propos. En effet, dès 1977, Noô, avec une ironie baroque, dénonçait les dérives du marketing triomphant, les manipulations médiatiques et prévoyait la faillite des idéologies par excès d'abstraction.