Un coup de coeur de Mollat
"C'est ce qu'on appelle une véritable série noire"...
Jean-Bernard Pouy est de retour dans la collection Série Noire et son livre s'ouvre sur cette phrase en un clin d'oeil prometteur. Cela augure d'un grand cru et, en effet, on n'est pas déçu. Tout ce que l'on aime chez cet auteur est là : des personnages bien campés (le principal protagoniste s'appelle Nicolas Bornand, 56 ans, "ex soixante-huitard attardé", signe particulier : unijambiste), un sens de l'humour époustouflant, jusque dans les situations les plus désespérées, et, par-dessus tout, une grande générosité.
Quand il se rend à l'enterrement de son vieux pote, Lionel Liétard, Nico est loin d'imaginer où il met les pieds (heu... le pied, plutôt, puisqu'il n'en a qu'un). La veuve, Véro, lui faisant part de ses doutes sur les circonstances du décès, Nico accepte de mener l'enquête. Par chance, il va avoir le champ libre : sa femme Esther s'exile au Canada pour faire un stage d'hypnologie, quant au fils, Bertrand, 25 ans, "ce grand con qui prépare Sciences-Po", il compte bien l'éviter autant que faire se peut. Seule piste : l'entourage de Lionel et donc retour en arrière, sur les traces du passé. Parfum de nostalgie que les années soixante au lycée Henri IV - surnommé H4, d'où le titre -, rencontres et galerie de portraits tous azimuts, dont celui de la jeune Solange Farnell, junkie "gothique expérimentale", issue de la bourgeoisie, qui vaut le détour... Comme à son habitude, Pouy alterne noirceur et légèreté, éclats de rire et constat social, solitude et désespoir.
Quand vous refermerez H4blues, à l'image du personnage, vous serez vous aussi émulsionné, émotionné, remué jusqu'au tréfond (on taira ici le mot de la fin) et qui plus est, vous serez même devenu incollable sur la place du palmier dans le cinéma expérimental !
Un coup de coeur de Mollat
"C'est ce qu'on appelle une véritable série noire"...
Jean-Bernard Pouy est de retour dans la collection Série Noire et son livre s'ouvre sur cette phrase en un clin d'oeil prometteur. Cela augure d'un grand cru et, en effet, on n'est pas déçu. Tout ce que l'on aime chez cet auteur est là : des personnages bien campés (le principal protagoniste s'appelle Nicolas Bornand, 56 ans, "ex soixante-huitard attardé", signe particulier : unijambiste), un sens de l'humour époustouflant, jusque dans les situations les plus désespérées, et, par-dessus tout, une grande générosité.
Quand il se rend à l'enterrement de son vieux pote, Lionel Liétard, Nico est loin d'imaginer où il met les pieds (heu... le pied, plutôt, puisqu'il n'en a qu'un). La veuve, Véro, lui faisant part de ses doutes sur les circonstances du décès, Nico accepte de mener l'enquête. Par chance, il va avoir le champ libre : sa femme Esther s'exile au Canada pour faire un stage d'hypnologie, quant au fils, Bertrand, 25 ans, "ce grand con qui prépare Sciences-Po", il compte bien l'éviter autant que faire se peut. Seule piste : l'entourage de Lionel et donc retour en arrière, sur les traces du passé. Parfum de nostalgie que les années soixante au lycée Henri IV - surnommé H4, d'où le titre -, rencontres et galerie de portraits tous azimuts, dont celui de la jeune Solange Farnell, junkie "gothique expérimentale", issue de la bourgeoisie, qui vaut le détour... Comme à son habitude, Pouy alterne noirceur et légèreté, éclats de rire et constat social, solitude et désespoir.
Quand vous refermerez H4blues, à l'image du personnage, vous serez vous aussi émulsionné, émotionné, remué jusqu'au tréfond (on taira ici le mot de la fin) et qui plus est, vous serez même devenu incollable sur la place du palmier dans le cinéma expérimental !
Un coup de coeur de Mollat
"C'est ce qu'on appelle une véritable série noire"...
Jean-Bernard Pouy est de retour dans la collection Série Noire et son livre s'ouvre sur cette phrase en un clin d'oeil prometteur. Cela augure d'un grand cru et, en effet, on n'est pas déçu. Tout ce que l'on aime chez cet auteur est là : des personnages bien campés (le principal protagoniste s'appelle Nicolas Bornand, 56 ans, "ex soixante-huitard attardé", signe particulier : unijambiste), un sens de l'humour époustouflant, jusque dans les situations les plus désespérées, et, par-dessus tout, une grande générosité.
Quand il se rend à l'enterrement de son vieux pote, Lionel Liétard, Nico est loin d'imaginer où il met les pieds (heu... le pied, plutôt, puisqu'il n'en a qu'un). La veuve, Véro, lui faisant part de ses doutes sur les circonstances du décès, Nico accepte de mener l'enquête. Par chance, il va avoir le champ libre : sa femme Esther s'exile au Canada pour faire un stage d'hypnologie, quant au fils, Bertrand, 25 ans, "ce grand con qui prépare Sciences-Po", il compte bien l'éviter autant que faire se peut. Seule piste : l'entourage de Lionel et donc retour en arrière, sur les traces du passé. Parfum de nostalgie que les années soixante au lycée Henri IV - surnommé H4, d'où le titre -, rencontres et galerie de portraits tous azimuts, dont celui de la jeune Solange Farnell, junkie "gothique expérimentale", issue de la bourgeoisie, qui vaut le détour... Comme à son habitude, Pouy alterne noirceur et légèreté, éclats de rire et constat social, solitude et désespoir.
Quand vous refermerez H4blues, à l'image du personnage, vous serez vous aussi émulsionné, émotionné, remué jusqu'au tréfond (on taira ici le mot de la fin) et qui plus est, vous serez même devenu incollable sur la place du palmier dans le cinéma expérimental !