Cette richesse et cette complémentarité se retrouvent incontestablement dans sa musique. Il était à la fois musicien (il jouait de la trompette), directeur artistique (chez Philips), chroniqueur pour la revue Jazz Hot et parolier (pour Serge Reggiani et Juliette Gréco entre autres), Henri Salvador disait de lui : « Il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz ».
Boris Vian enregistra plusieurs albums, dont les chansons « Le déserteur », « Je suis snob » ou « Le petit commerce » sont autant de satires virulentes sur notre société.
Si son œuvre musicale est parfois méconnue, elle est pourtant sa ligne secrète, Boris Vian avait pour muses des notes de jazz qui s'harmonisaient dans une musique de fond ininterrompue et éternelle tout au long de sa vie et inscrite dans son œuvre.
Le 23 juin 2009, nous célèbrerons les 50 ans de sa disparition, le meilleur moyen de se souvenir de cet artiste et écrivain talentueux reste encore, au-delà de ces quelques mots, de lire ses textes et se délecter de cette musique jazzy si envoûtante.
Illustration : Wikimedia © Fondation Boris Vian