Durant les grèves contre la réforme des retraites en 2003, Paul, syndicaliste, et Matthieu, vigile, organisent une résistance pour que les grandes surfaces ne ferment pas. Ils mettent un place une action qui va mobiliser la population et les autorités. Premier roman. ©Electre 2025

Guerre civile

Au printemps 2003, la France est bloquée par les grèves contre la réforme des retraites. Des actionnaires de grandes surfaces veulent majorer leurs profits et font fermer des magasins. Paul le syndicaliste et Matthieu, le vigile taciturne, organisent la résistance avec le soutien des clients. Ils refusent de laisser partir leurs emplois, leurs vies. Pour se faire entendre, les employés mettent en place une action étonnante qui va mobiliser l'ensemble de la population et des autorités. Quelle peut être l'issue de cette crise que l'équipe solidaire espérait sans violence ?

« Sans effets de manche, sans pathos, la narration d'une lutte sociale contemporaine. Notations précises, personnages bien campés, excellents dialogues, très crédibles. Un style sobre et vivant. »
Laurent Calixte, journaliste, Challenges

« Un roman à thèse, surprenant à toutes les lignes. Dans Guerre Civile, le réel enfle au rythme d'une plume fluide et claire. Illuminant... »
Sophie Blandinières, content manager du site We Love Words

« L'univers décrit, très original, est peu traité en littérature. L'auteur ne cède pas aux clichés sur la classe ouvrière et réalise de très beaux portraits humains. »
Laurence Herszberg, directrice générale du Forum des Images

« Dans ce texte réaliste et politique, quasi documentaire, Gwen Murphy offre l'épaisseur d'un roman à ces licenciements boursiers qui n'ont habituellement pas plus que quelques lignes dans la presse. Ces vigiles et ces caissières mis brutalement au rebut, ne sont plus des statistiques ministérielles, ni des lignes rayées distraitement d'un bilan comptable, mais des personnages dignes et émouvants. »
Guillaume Teisseire, co-fondateur du site Babelio

« Cent trente employés d'une grande surface alimentaire vont devoir se battre contre un destin absurde. Pour continuer à se lever à 4 heures du matin, pour que la vie ait un sens. Une belle analyse "in vivo" d'un capitalisme qui déraille. »
Elizabeth Gouslan, journaliste, Figaro Madame