Quatrième de couverture
La petite Maraîchine
Une histoire vraie, loin des clichés folklorisants. Une histoire riche de choses vues et entendues. C'était le Marais de Monts en Vendée, il n'y a pas si longtemps. Armandine, âgée de trente et un ans, se marie avec Roger, un gars plus jeune, solide et courageux. À la fin de la dernière guerre, ils sont installés dans la ferme de la Noie Vache. Roger sera à la fois agriculteur et entrepreneur agricole. Une fille naît, Henriette, qui restera avec ses parents travailler à la ferme. Mariage d'Henriette, et naissance de Régine en 1966. À partir de là, tout commence vraiment, car c'est elle qui raconte cette « histoire vraie ». En fait, l'histoire de l'amour d'une petite-fille pour ses grands-parents, d'un attachement au pays maraîchin, à ses gens, avec leurs façons d'être, avec leur langue. Le récit avance avec des dialogues, ceux du quotidien ; les mots courants disent les choses courantes de la vie. Et l'auteur fait chanter « le bea parlanjhe maraechin » (prononcez « maréchan' ») qu'elle a précieusement conservé parce que c'est l'esprit toujours vivant des chers disparus. La petite Maraîchine nous entraîne au coeur du Marais, que bouleversent les évolutions économiques. Mais par l'histoire d'une famille, les souvenirs d'enfance, nous touchons à l'intime, nous percevons la douleur de la séparation, la déchirure qui résiste au temps. Chacun porte en soi son paradis perdu.
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