Quatrième de couverture
"Éternelle répétition à l'image même de l'Homme, pétrie, pour ainsi dire, de la même glaise que celui qui la façonne et la gère, l'Histoire est la source naturelle où va puiser le romancier. Il s'en saisit pour son côté spectaculaire, mais aussi pour répondre aux goûts du jour, avant, peut-être, d'en tirer des leçons, une philosophie, tant il est vrai que l'histoire contemporaine présente des analogies frappantes avec le passé dont elle découle, et la présentation des héros et des faits peut, fort bien, en être affectée.
L'auteur ne prétend pas être historien, mais, en se référant à la prestigieuse épopée arabe en Espagne, c'est-à-dire à des événements connus de tous et admis sans conteste, il se réclame toutefois de la vérité historique. Malgré les actes et les situations à la limite du réel qu'il a dû introduire pour structurer son travail d'une manière cohérente, il a préféré, dans l'ensemble, escamoter le poids de l'Imaginaire pour ne tisser la trame de cette oeuvre romanesque qu'avec le fil de l'Histoire, tant il se sentait fasciné par cette figure encore peu connue, et pourtant au destin si extraordinaire, celle de son héros, Abd al-Rahman 1er, le Faucon d'Espagne, dit le Conquérant, fondateur, en l'an 756, de la puissante dynastie des Ommeyades en Andalousie."
Le Faucon d'Espagne, Avant-propos.
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