Quatrième de couverture
Deux camarades de préau suivent une voie opposée: l'un monte à Paris et, après de brillantes études scientifiques, mène une carrière internationale dans les affaires et la haute finance, tandis que l'autre demeure sur place en Auvergne...
L'Auvergnat reste plongé "dans le monde des certitudes et des amitiés solides où l'existence n'est pas remise en cause à tout instant".
Le Parisien est lancé dans un monde mené par des cadres dirigeants obnubilés par l'accession au pouvoir où tout un chacun "se pose des questions angoissées sur l'économie mondiale", perçoit le tiers-monde via "les galas de bienfaisance" sans jamais manquer de se "pousser du coude sous tous les prétextes pour occuper la scène publique" et où les "laissés pour compte n'ont plus qu'à jouer les prolongations jusqu'à la retraite".
L'auteur dresse un parallèle saisissant entre ces deux mondes qui se côtoient en permanence au sein du moule politicien commun, dont les représentants "ignorent votre existence mais semblent vous reconnaître avant de vous serrer la main".
Heureusement, le soir, "quand les nuages laissent s'échapper la lune, indifférents à tout cela, les châteaux féodaux impavides revivent pour monter la garde à l'entrée des gorges de Tartaret et de Gourgouls."
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