Présentation de huit exercices de Qi Gong, inventés par le général Yué Fei au XIIe siècle, destinés à renforcer la forme physique et morale de ses officiers et à leur permettre de résister aux maladies, au froid et à l'isolement. ©Electre 2024

Antoine Ly, de son nom chinois Li Chuan Zheng, est né en 1946, à Phnom Penh, au Cambodge. Quatrième d'une fratrie de dix enfants, éduqué selon les préceptes d'une famille chinoise traditionnelle, il suivit une scolarité studieuse et multilingue : en dialecte chaozhou, sa langue maternelle, à l'école primaire chinoise, en chinois mandarin, en cantonnais et en langue khmère, au collège et au lycée, puis en français à l'école jésuite, sans oublier l'anglais des cours du soir. Il étudia aussi la littérature de son pays d'adoption dans une pagode auprès d'un moine bouddhiste, ainsi que les lettres chinoises auprès de son grand-oncle. Devenu adolescent, il aida son père, qui tenait un commerce de thé, jusqu'à son départ en 1970 de la capitale cambodgienne pour l'université de Taïpeh (National Taiwan Normal University), à Taïwan, avant le déferlement meurtrier des Khmères rouges de 1975 qui dispersa sa famille aux quatre coins du monde.

Depuis son installation en France, en 1977, Antoine Ly, qui débuta dans les arts martiaux de taïji en 1972 avec Maître Deng Shihaï, professeur d'éducation physique spécialisé dans les arts martiaux, retourne régulièrement à Taïwan pour avoir l'honneur de servir une tasse de thé à son maître !

En 1990, il écrivit un premier ouvrage, « L'art du Taï Ji Quan, le Dao et le Qi », paru aux éditions Lierre & Coudrier, qui posa, en termes clairs, vivants et précis, les bases de l'initiation à l'art du non-agir actif.

Avec « Qigong dynamique », l'auteur propose une explication détaillée d'une forme ancienne de Qigong, qui permet, avec la pratique, de forger une structure corporelle favorable au travail de l'énergie interne, le Qi.

Une trentaine d'années de pratique assidue des arts de taïji inspire à l'auteur la réflexion suivante : « Le confucianisme, nécessaire pour ordonner sa vie, n'est pourtant pas une fin en soi. Ses précieux enseignements se fondent progressivement dans ceux, infinis, du taoïsme. »