Une sélection de fleurs sauvages du Massif central présentées en textes et en images : plantes médicinales, fleurs rares et protégées, fleurs comestibles, fleurs des bois et orchidées. ©Electre 2024

Orchidées sauvages

L'Orchis homme-pendu présente des fleurs dont le labelle évoque la silhouette d'un pendu, d'où son nom. On a longtemps cru qu'en mangeant le plus gros des deux tubercules de la plante un homme était assuré de n'avoir que des enfants mâles...

L'Orchis singe doit son nom à ses fleurs blanc rose ou cendré, ponctuées de pourpre, dont le labelle rose pourpré tacheté est découpé en une silhouette simiesque, avec sa queue. La plante n'est commune que sur les Causses et les Cévennes.

L'Orchis bouc est caractérisé par des fleurs à forte odeur de bouc, qui apparaissent de mai à juillet. On a longtemps pensé que la plante devait son odeur, et même la forme de ses fleurs, à du sperme de bouc tombé à terre au moment de l'accouplement.

L'Ophrys abeille arbore des fleurs dont les dessins, les couleurs et la texture imitent parfaitement une abeille en train de butiner : on les détaille d'avril à juillet dans les prés ras, les buissons et les bords des chemins, en dessous de 600 m.

L'Orchis à larges feuilles arbore de mai à juillet de nombreuses fleurs lilas pourpré à rouge pourpré foncé, de couleur plus vive en montagne. La plante est commune dans le Massif central, à diverses altitudes, sur les terrains très humides.

L'Orchis brûlé montre d'avril à juillet de petites fleurs très odorantes, à fond blanc tacheté de pourpre, en épi noir brunâtre à l'extrémité, d'où son nom. La plante est assez fréquente à toutes les altitudes sur les prés secs et les forêts claires.

L'Orchis sureau, aux fleurs le plus souvent jaunes, parfois pourpre, à légère odeur de sureau, fleurit de mai à juillet. La plante est commune en montagne, sauf sur sols secs, car elle apprécie les pâturages frais, les talus herbeux humides et les sous-bois.

L'Orchis grenouille montre de mai à août de petites fleurs à légère odeur de prune ou de miel, regroupées en inflorescence lâche. Plante peu fréquente, à protéger, sur les prairies, les pelouses et les sous-bois clairs entre 700 et 1 500 m.