Aborde le maintien de la croissance de l'économie de l'environnement en 2004 et les dépenses de protection de l'environnement (gestion des eaux usées, des déchets, le nettoyage des rues, la dépense de gestion des déchets radioactifs, la protection de l'air, la lutte contre le bruit, la protection de la biodiversité et des paysages). ©Electre 2024

L'économie de l'environnement en 2004

En 2004, les entreprises, les administrations publiques et les ménages ont dépensé près de 33,5 milliards d'euros dans le but explicite de protéger l'environnement, soit 2 % du PIB.

Les comptes de l'économie de l'environnement établissent que la valeur de la dépense de protection de l'environnement a progressé de 6,1 % par an en moyenne de 1990 à 2004, plus rapidement que la richesse nationale. En 2004, elle est en hausse de 4,5 % et se rapproche de la croissance du PIB (4,0 %).

Les dépenses en capital se sont sensiblement accrues. Les producteurs de services environnementaux spécialisés ont investi davantage pour améliorer la gestion environnementale des eaux usées et des déchets. En revanche l'ensemble de la dépense courante de protection a peu progressé en 2004, en dépit du maintien d'un rythme soutenu de la consommation des ménages. La consommation par les entreprises a sensiblement ralenti et ne progresse guère plus vite que le niveau général des prix.

L'assainissement des eaux usées et la gestion des déchets concentrent chacun environ un tiers des dépenses de protection. Les comptes traduisent aussi la montée en puissance de préoccupations comme la protection de la biodiversité ou l'effort de recherche en environnement.

L'emploi lié à l'environnement est évalué à 370 000 emplois en 2004, soit 1,5 % de l'emploi total. Deux tiers des emplois se situent dans le secteur privé. Le chiffre d'affaires des éco-entreprises qui produisent des services ou des biens spécifiquement environnementaux a progressé de 7,8 % en 2004, tiré par l'activité de récupération.