Dans cet essai, le président de l'ARES et du CIFE interroge les conséquences de la crise grecque dans la zone euro et le regain de popularité des discours abolitionnistes concernant la monnaie européenne. Il propose des solutions pour renforcer la dimension sociale, la convergence économique, la solidarité entre Etats et la légitimité des institutions et des décisions. ©Electre 2025
Quelle que soit son issue, la crise grecque laissera des traces. Dans le contexte créé par la gestion déficiente de cette crise, les « anti-euro traditionnels redonnent de la voix et de nouveaux « abolitionnistes » se font entendre. C'est l'existence même de l'euro qui est mise en question ou du moins qui fait l'objet de doutes et de questions.
Toutefois, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Voilà pourquoi l'auteur commence par énumérer les raisons de la création de l'euro, les avantages que l'on en attendait et que l'on a en grande partie obtenus. L'expérience récente montre cependant que le bon fonctionnement de l'union monétaire requiert un certain nombre de conditions qui n'ont pas (encore) été réunies. L'auteur explique comment il serait possible de renforcer la convergence économique, la dimension sociale, la solidarité entre États et la légitimité démocratique des institutions et décisions dans la zone euro.
L'euro, par rapport aux étapes antérieures de la construction européenne, est un saut qualitatif. Un projet clair dans son ambition mais à clarifier dans ses modalités. Comme toutes les grandes aventures humaines.
Paru le : 01/02/2016
Thématique : Essais d'économie
Auteur(s) : Auteur : Philippe Maystadt
Éditeur(s) :
Avant-Propos
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-39000-030-3
EAN13 : 9782390000303
Reliure : Broché
Pages : 188
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 329 g
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