Quatrième de couverture
Le <>, l'expression a été reprise, déformée, galvaudée parfois. Plus personne ne conteste toutefois aujourd'hui que la formule recouvre une réalité : en entraînant avec lui la fin de la période bipolaire, l'effondrement du <> a laissé la place à un nouveau type de relations internationales, aux contours encore incertains.
A côté de la référence centrale faite au droit international (qui est traitée dans le tome I), l'ONU apparaît nettement, dans les discours des promoteurs de cet ordre nouveau, comme l'instrument privilégié permettant de maintenir la paix et la sécurité internationales. Mais les moyens dont dispose actuellement l'ONU pour ce faire sont-ils suffisants ? Et y a-t-il encore un sens à ce que l'ordre de la Charte, établi en 1945, régisse les rapports internationaux contemporains ? Ne faudrait-il pas revoir l'équilibre interne des pouvoirs au sein de l'Organisation mondiale ? Ce sont là quelques interrogations fondamentales auxquelles les différentes contributions de ce second tome tentent de donner des éléments de réponse.
Cet ouvrage est une réalisation de l'Association Droit des gens. Fondée en janvier 1991 par un groupe de chercheurs en droit international de l'Université libre de Bruxelles, l'association oeuvre à la vulgarisation des règles juridiques internationales. Elle a édité, en collaboration avec le Centre de droit international de l'Université libre de Bruxelles, un livre sur La guerre du Golfe et le droit international (Bruxelles, Créadif, 1991).
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