Présentation de la dopamine à partir de cas pratiques permettant d'aborder la question d'un point de vue aussi bien clinique que pharmacologique ou physiopathologique : dopamine et maladie de Parkinson, anxiété, troubles du comportement alimentaire, etc. ©Electre 2024

Les presque cent milliards de neurones de notre cerveau communiquent entre eux par la libération de substances, les neuromédiateurs, qui constituent le langage inter neuronal. Parmi la centaine de neuromédiateurs impliqués à cet effet, l'un d'eux, la dopamine est ici mis en exergue, tel le leader de ces médiateurs. S'il n'est pas totalement légitime, dans un système très intégré, de hiérarchiser ces médiateurs, il est logique cependant de distinguer la dopamine, en ce qu'elle intervient dans de nombreuses fonctions psychiques et neurologiques de toute première importance. De ce fait, les dérèglements par excès ou par défaut de la libération de cette dopamine sous-tendent de nombreuses et souvent graves affections neurologiques ou psychiatriques. C'est ainsi que la dopamine est impliquée dans la maladie de Parkinson, le syndrome des jambes sans repos, certains troubles de la veille ou du sommeil, des états dépressifs, toutes les toxicomanies et autres addictions, la schizophrénie, l'hyperactivité de l'enfant avec déficit de l'attention, les troubles des conduites alimentaires, certains troubles endocriniens, des troubles de la régulation de la température corporelle...

À partir de vignettes cliniques, présentant ces affections, les mécanismes dopaminergiques qui les sous-tendent sont explicités ; ils permettent de comprendre le recours thérapeutique à des médicaments manipulant la transmission dopaminergique. Cet enchaînement, qui va de la clinique à la pharmacologie, en passant par la physiopathologie, rend compréhensible à un large public cultivé cet important volet de la neurobiologie, qui couvre un grand nombre d'affections.