en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Samuel Pozzi (1846-1918), médecin et chirurgien, fut le père de la gynécologie française. Ses compétences ont forgé sa renommée et toutes les célébrités de l'époque l'ont consulté, comme E. Rostand ou Dreyfus. Ami des arts, sa vie mondaine et son charme ont tissé des liens très forts avec beaucoup de femmes en vue, telles que Sarah Bernhardt ou Marie Bonaparte. ©Electre 2024
Samuel Pozzi est le père de la gynécologie française. C'est à lui, à ses efforts, à sa lutte contre le malthusianisme mandarinal de ses collègues professeurs, que cette spécialité doit d'avoir aujourd'hui son indépendance et sa chaire d'enseignement, dont il sera en 1901 le premier titulaire.
Sait-on que son assistant à l'Hôpital Broca, à Paris - qui révérait son patron - était Robert Proust, frère cadet de Marcel, à qui Pozzi refusa en 1914 un certificat de réforme, qu'un autre donnera ?
Les lettres inédites adressées par Alexis Carrel établissent que Pozzi a été le premier partisan inconditionnel du père des greffes d'organes et des cultures de tissus. Il est probablement à l'origine du Prix Nobel de Médecine de Carrel, malgré l'élite scientifique officielle française, indifférente sinon hostile aux recherches de ce dernier.
Pozzi a opéré Marcel Schwob, Jean Lorrain, Edmond Rostand, Alfred Dreyfus et bien d'autres.
Il était intime avec Robert de Montesquiou et leur correspondance permet de décrypter le secret du sensible comte.
Son amitié avec le grand philosophe et faux docteur Gustave le Bon, éclaire la personnalité de ce curieux homme.
Samuel Pozzi était le grand-père du journaliste Claude Bourdet, son unique petit enfant, qui a très vite pris grand intérêt aux recherches de l'auteur et lui a ouvert ses archives, dont près de 1500 lettres inédites signées de noms beaucoup plus connus que celui de leur destinataire.
La correspondance avec Sarah Bernhardt est particulièrement touchante, et son amputation fut surveillée avec attention par son "Docteur-Dieu".
Pozzi, né en 1846, fils d'un pasteur de Bergerac, est décédé à Paris à la veille de l'armistice de 1918, blessé mortellement dans son cabinet de chirurgien, par un opéré mécontent.
Son nom ne dit plus rien à personne.
Celui de sa fille, Catherine Pozzi, est plus connu, grâce à son journal, ses poèmes, sa biographie, et par le péché commis avec Paul Valéry après qu'elle eut rompu son mariage avec l'auteur dramatique Edouard Bourdet.
Vie de médecin, oeuvre journalière de chirurgien jusqu'au soit de sa mort ; oeuvre discrète frappée par définition du sacro-saint "secret professionnel"... doublée d'une vie mondaine intense, soutenue par une grande beauté physique, et un charme dévastateurs.
Sarah la Grande, Madame Strauss, Judith Gautier, Réjane, Eve Lavallière, les deux Marie - De Régnier et Bonaparte... Séverine et bien d'autres ont compté dans sa vie à des degrés divers ; au moins en tant que "patientes".
Paru le : 01/01/1992
Thématique : Dictionnaires Médecine
Auteur(s) : Auteur : Claude Vanderpooten
Éditeur(s) :
In fine
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782840460039
Reliure : Broché
Pages : 592
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Poids: 0 g