Fervent musicien et grand admirateur de musique italienne, Rousseau emprunte à cet art pour modeler son écriture, dépasser la linéarité de l'action, et instaurer un nouveau rapport avec le lecteur, en proposant des tableaux rappelant les estampes, les drames bourgeois, et autres compositions artistiques et musicales. Prix de thèse 2013 de l'Université de Grenoble. ©Electre 2024
Qu'il soit théâtral, pictural ou musical, le spectacle imprègne l'oeuvre de Rousseau et permet d'entrer dans les coulisses de la création : le travail d'écriture devient un opéra mental grâce auquel l'écrivain explore des formes scripturaires inattendues pour se raconter et pour renouveler sa relation au lecteur. La linéarité de l'écriture est ainsi dépassée et Rousseau propose des tableaux qui empruntent à l'estampe, au drame bourgeois et à la musique également. Fervent musicien et grand admirateur de la musique italienne, Rousseau utilise cet art qu'il connaît bien et dans lequel il voit un idéal de communication pour modeler son écriture et instaurer un nouveau rapport avec le lecteur. Le compositeur et le copiste sont des figures tutélaires de l'écrivain parce qu'ils donnent à lire le «je» comme un partition instrumentale et que le spectacle de soi se transforme en signe musical.
Paru le : 26/06/2015
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire Auteurs - Critique littéraire
Auteur(s) : Auteur : Amélie Tissoires
Éditeur(s) :
H. Champion
Collection(s) : Les dix-huitièmes siècles
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7453-2846-5
EAN13 : 9782745328465
Reliure : Broché
Pages : 472
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.3 cm
Poids: 800 g
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