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A Melbourne dans les années 1950, un couple se rend à des fiançailles chez des voisins. Lui est conducteur de locomotive, elle, pense qu'elle est mal mariée. La soirée est plutôt réussie, bien que la fiancée ne soit pas enchantée de se marier avec l'homme choisi par son père. Un prétendant éconduit par la belle fait une apparition inattendue. Le lendemain, la radio annonce qu'un train a déraillé. ©Electre 2025
De l'art de conduire sa machine
De l'art d'évoquer les grandes et petites tragédies de la vie en usant des mots les plus simples, les plus nus...
Un faubourg de Melbourne dans les années 50. Un couple se rend à une party de fiançailles chez des voisins, par un beau soir d'été. Lui est conducteur de loco et fier de son métier (on est au temps des dernières machines à vapeur). Elle pense qu'elle est mal mariée et songe à une autre vie. Le gamin qui les accompagne (12 ans) se dit que ses parents décidément ont bien changé... La soirée de fête est plutôt réussie, et pourtant la fiancée n'a pas l'air enchantée de convoler avec le brave type que son père lui a choisi - un autre prétendant, éconduit quelques jours plus tôt par la belle, fera une apparition inattendue. On boit - un peu trop - on rit, on danse. Tard dans la nuit chacun s'en retourne chez soi, remuant de drôles de pensées. Le lendemain la radio annonce que l'express de Sydney a méchamment déraillé...
Tout cela ne serait rien, ou pas grand-chose, sans l'art de Steven Carroll (un romancier australien - hier encore non traduit en français - qui commence à faire sérieusement parler de lui). Il lui faut vraiment très peu de mots pour suggérer une atmosphère et beaucoup plus que cela. On songe à une sorte de William Trevor des antipodes, qui déchirerait en douceur le masque des apparences. Son livre, qui n'élève jamais la voix, donne l'impression d'avoir été écrit dans un souffle : l'un de ces livres qui parlent tout bas mais pour nous murmurer des choses terribles. Les personnages sont d'une banalité que l'on dira touchante, et pourtant à chaque instant on a l'impression qu'ils vont se noyer (on ne peut s'empêcher de penser que, s'il vivait aujourd'hui, Tchekhov écrirait un peu comme ça).
Dur métier que de vivre, oui : lequel d'entre nous pourrait assurer qu'il possède vraiment l'art de conduire sa machine ?...
Paru le : 02/09/2005
Thématique : Littérature Anglo-Saxonne
Auteur(s) : Auteur : Steven Carroll
Éditeur(s) :
Phébus
Collection(s) : D'aujourd'hui
Contributeur(s) : Traducteur : Philippe Gerval
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782752901040
Reliure : Broché
Pages : 232
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 289 g