A travers le cas de William Burchell, botaniste et anthropologue, qui parcourut au début du XIXe siècle les immensités de la colonie du Cap, cherchant un paysage pittoresque qu'il puisse décrire et dépeindre à ses lecteurs, et des exemples littéraires, une interrogation sur la perception du paysage et du sublime et sur la possibilité de décrire un paysage africain pour un occidental. ©Electre 2024
Voici un voyageur anglais - William Burchell - qui, à l'orée du dix-neuvième siècle, parcourt les immensités brûlantes de la colonie du Cap, à l'extrémité de l'Afrique. C'est un peintre amateur ; il cherche un paysage pittoresque qu'il puisse décrire et dépeindre à ses lecteurs.
Sait-il que ce qu'il cherche est en réalité un panorama composé pour un oeil éduqué par les maîtres du paysage classique tels que le Lorrain ou Gainsborough ? Sait-il que l'idée du sublime, qu'il a emportée avec lui en quête d'autres beautés, est peut-être impropre à restituer les sentiments qui naissent de la lumière, de l'aridité, des solitudes de l'autre hémisphère ?
Coetzee pose la question : À quel risque s'expose l'imagination de celui qui accepte non seulement de quitter ses paysages familiers, mais de s'en défaire ?
Paru le : 10/01/2008
Thématique : Littérature Anglo-Saxonne
Auteur(s) : Auteur : John Maxwell Coetzee
Éditeur(s) :
Verdier
Collection(s) : Détours fertiles
Contributeur(s) : Traducteur : Anne-Laure Jourdain
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782864325178
Reliure : Broché
Pages : 59
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.6 cm
Poids: 95 g
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