Quatrième de couverture
Itinéraire d'un grand commis sous Louis XV
En dehors d'ouvrages généalogiques consacrés à La Maison Bourgeois, marquis de Boynes et d'études sur certains aspects de sa carrière, aucune recherche d'ensemble n'avait encore été consacrée à ce grand commis de l'État que fut Pierre-Étienne Bourgeois, marquis de Boynes (1718-1783). Un homme de noblesse récente, grâce à son père, ancien changeur à Lyon, devenu trésorier de la Banque Law. Un grand juriste, solide, ardent au travail, lucide et d'une vraie fidélité à son roi. Ces qualités, Louis XV ne pouvait manquer de les remarquer. D'où le destin exceptionnel qu'il devait réserver à celui que ses détracteurs qualifiaient de fils de caissier pour tenter de le discréditer. Maître des requêtes, il est nommé, à 36 ans, intendant en Franche-Comté avant de cumuler cette fonction avec celle de premier président du parlement de cette province. De retour à Paris comme conseiller d'État, il épouse Mlle Desgots, originaire de Saint-Domingue. Nommé, en 1771, secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies, il déploiera une activité intense dans tout le champ de ses compétences, avant de se retirer définitivement dans son village de Boynes (Orléanais), après la mort de Louis XV.
Le Journal de Pierre-Étienne Bourgeois de Boynes (1765-1766) comme son action, sont riches d'enseignements, sur les grands défis de son époque, comme sur la difficulté de réformer. Une situation qui n'est pas sans similitudes avec celles rencontrées à d'autres périodes de notre Histoire...
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