Après la mort de Baruch Spinoza en 1677, des manuscrits, des lettres ainsi que des notes ont été retrouvés. Mais divers témoignages attestent que Spinoza ne sortait jamais sans son carnet de croquis. J. Berger a donc imaginé ce carnet, entamant un dialogue esthétique et politique avec le philosophe. ©Electre 2025

Quatrième de couverture

À la mort de Baruch «Bento» Spinoza, en 1677, sont exhumés des manuscrits, des lettres, des notes. Aucun dessin. Pourtant, des témoignages attestent que Spinoza ne sortait jamais sans son carnet de croquis. «Pendant des années, j'ai imaginé qu'un tel carnet et ses dessins soient découverts. Sans trop savoir ce que je pouvais espérer y trouver. Quels dessins ? Esquissés de quelle manière ?» dit John Berger au début de ce livre. Reconstituant une version rêvée de cet objet perdu, l'auteur de G entame un dialogue avec l'oeuvre de Spinoza. Dialogue philosophique bien sûr - les croquis de Berger répondant à l'Éthique ou au Traité de la réforme de l'entendement -, mais aussi dialogue esthétique et politique. Dessiner, écrire, c'est poser son regard sur le monde, obéir à une impulsion primitive que le geste métamorphose en art. C'est aussi choisir parmi les propositions infinies de la réalité : retrancher, ajouter. Pour transformer.

Le Carnet de Bento, livre d'art et manifeste poétique, illustre l'humanisme de Berger, l'engagement total que constitue une oeuvre en forme de combat.

Fiche Technique

Paru le : 15/11/2012

Thématique : Littérature Anglo-Saxonne

Auteur(s) : Auteur : John Berger

Éditeur(s) : Ed. de l'Olivier

Collection(s) : Littérature étrangère

Contributeur(s) : Traducteur : Pascal Arnaud

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-8236-0025-4

EAN13 : 9782823600254

Reliure : Broché

Pages : 171

Hauteur: 23.0 cm / Largeur 15.0 cm

Épaisseur: 1.5 cm

Poids: 408 g