Juge à la retraite, sans enfants, Wilhelm Weitling profite de son temps libre dans une vieille maison au bord du lac de Chiem. Surpris par une tempête identique à celle qui faillit lui coûter la vie à 16 ans, il se retrouve projeté dans le passé et parcourt sa vie d'adolescent, égaré entre le passé et le présent. ©Electre 2024

La Villégiature de Wilhelm Weitling est un bijou.

Wilhelm Weitling a une certitude : « Il est dans la vie une poignée de choses fondamentales que je n'ai jamais comprises, et je ne sais même pas lesquelles. » Juge à la retraite né en 1942, marié et sans enfants, il profite de son temps libre dans une vieille maison au bord du lac de Chiemsee.

Mais qui est réellement Weitling ? Et qui était-il à seize ans, alors qu'une bourrasque faillit lui coûter la vie au milieu du lac ? Cinquante ans après, le voici emporté de nouveau par une tempête, survenue dans les mêmes circonstances que la première. Sauvé, il se voit soudain renvoyé à son existence passée.

C'est ainsi que Weitling accompagne - en tant qu'esprit ? - Willy, son alter ego adolescent, et passe en revue sa vie de jeune homme, égaré entre deux mondes et espérant retourner à sa vie d'avant. Mais cette balade dans le temps risque de changer irrémédiablement son avenir. L'art de Nadolny et sa maîtrise du langage sont éblouissants. Il parvient, par sa prose rythmée, à entraîner le lecteur dans des univers à la limite de l'improbable.

« La villégiature estivale se mue en voyage dans le temps et fait resurgir des souvenirs d'enfance en famille, de vie à l'école ou encore d'expériences de travail, d'amour et de douleur. Avec sa sensibilité et son goût du détail, et un brin de nostalgie, Nadolny - qui vit entre Berlin et le lac de Chiemsee - met son protagoniste sous les feux de la rampe et l'amène à se demander si sa vie aurait pu aboutir à une situation différente de celle qui lui est à présent si familière. »
Süddeutsche Zeitung-Extra

« Les réflexions de Nadolny sur la perception et la mémoire, sur l'expérience et ses conséquences sont subtiles et fondées. »
Die Welt

« Le plus poétique des romans de Sten Nadolny. »
Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung

« Un hymne à la vie. »
Welt am Sonntag

« Un roman profond et plein de vie. Un subtil défi à la cohérence de notre identité. »
Frankfurter Allgemeine Zeitung

« Une expérience captivante, voire philosophique. »
Welt Online

« La langue de Nadolny est toujours précise et détaillée. »
Handelsblatt