Cette biographie de Henry Morton Stanley, explorateur de l'Afrique, a pour fil conducteur les femmes et la recherche de l'amour, de sa mère Liz aux dizaines de figures féminines qui jalonnèrent son existence. ©Electre 2025

Pour atteindre la tête, visez le coeur.

Ainsi procède Jacques Marzac pour revisiter l'itinéraire du plus grand explorateur de tous les temps, dont les réalisations - à l'exception de sa rencontre avec Livingstone au coeur des ténèbres de l'Afrique - sont trop souvent méconnues. N'a-t-il pas par exemple, au cours d'une seule de ses quatre grandes expéditions, résolu l'énigme millénaire des sources du Nil, de celles du Congo - qu'il a descendu sur 2 300 kilomètres jusqu'à son embouchure -, réalisé les premières circumnavigations des lacs Victoria et Tanganyika, ainsi que la première traversée du continent d'est en ouest !

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Et si, pour cet orphelin de père, rejeté par les siens, toutes ces expéditions n'étaient en réalité qu'une éperdue quête d'amour, à commencer par celui de Liz, sa jeune mère trop tôt livrée à elle-même ? Suivront une petite dizaine d'autres figures féminines qui, sous la plume de Jacques Marzac, balisent l'impossible vie - comme l'écrit Tim Jeal - de l'Anglo-Américain Henry Stanley, né John Rowlands, au nord du Pays de Galles.

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Durant plus d'un siècle, quelques journalistes et une poignée d'aristocrates londoniens jaloux ont ainsi forgé une opinion négative, ressassée par des dynasties de biographes. Aujourd'hui, l'heure est donc venue de s'effacer devant les archives, devant les Congolais eux-mêmes et bien sûr devant les femmes qui ont fait battre le coeur de ce vaillant orphelin gallois.

Écoutons-les.
Christian De Meyer
Vice-Président de l'Académie Royale des sciences d'outre-mer de Bruxelles

Stanley, une figure centrale de la découverte de l'Afrique, autant qu'une personnalité discutée. Pour l'éclairer, l'interpréter à la lumière des archives et de la finesse de l'analyse psychologique, l'ouvrage de Jacques Marzac apporte un éclairage nouveau auquel seront sensibles Belges et Congolais, mais aussi les lecteurs et spécialistes français puisqu'aussi bien l'Académie Royale de Bruxelles et notre Académie des Sciences d'outre-mer à Paris pratiquent une coopération institutionnelle qui fait que tout ce qui intéresse l'une trouve un écho favorable chez l'autre. Merci à notre auteur.
Philippe Bonnichon
Président honoraire de l'Académie des sciences d'outre-mer de Paris