Avec la Révolution, les voeux ne sont plus reconnus, les ordres religieux sont dissous et les biens du clergé sont confisqués par l'Etat. Dans ce contexte, 6.000 prêtres se marient entre 1791 et 1815, par choix ou pour échapper à la persécution. ©Electre 2024
« Je fus au séminaire d'une tristesse qui, à 16 ans, a bien peu d'exemples. » Le célèbre aveu de Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, revenant sur les années où sa famille le contraignit à entrer dans les ordres, prend une résonnance particulière à la lecture des milliers de lettres retrouvées dans les archives du légat du pape, le cardinal Caprara, envoyé en France sous le Consulat pour y négocier la « réconciliation » des prêtres mariés pendant la Révolution.
Qui étaient ces hommes, révolutionnaires convaincus ou au contraire victimes de la « terreur religieuse », qui à partir de 1791 choisirent de célébrer leurs noces et de renoncer à leurs voeux ? Qui étaient leurs épouses ? Comment et de quoi ont-ils vécu, une fois leur union officialisée ? Pourquoi, surtout, une fois la paix civile revenue, la majorité d'entre eux a-t-elle refusé de rentrer dans le sein de l'Église ? Une analyse psychologique, politique et sociale saisissante, sur l'un des phénomènes les plus méconnus de l'histoire culturelle de la Révolution française.
Paru le : 01/06/2017
Thématique : Révolution Française
Auteur(s) : Auteur : Xavier Maréchaux
Éditeur(s) :
Vendémiaire
Collection(s) : Révolutions
Contributeur(s) : Préfacier : Michel Vovelle
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-36358-153-2
EAN13 : 9782363581532
Reliure : Broché
Pages : 189
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 214 g
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