en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Né en 1930 à Léningrad, Vladimir Maximov forme avec Soljénitsyne (fixé aux Etats-Unis) et Zinoviev, arrivé un peu plus tard en Allemagne fédérale, le trio d'écrivains le plus célèbre de l'émigration russe de ces dix dernières années. De Paris où il est installé, Maximov dirige en outre la grande revue trimestrielle Continent, la plus importante de la diaspora ex-soviétique.
Issu du peuple, Maximov diffère de la plupart des autres écrivains en ce qu'il s'est entièrement formé lui-même, sans études préalables. Ses "universités" à lui (pour reprendre l'expression de Gorki), ce furent essentiellement les multiples camps de redressement pour adolescents trop fiers, puis l'usine et l'immense Sibérie.
L'époque khrouchtchévienne, en même temps qu'elle révélait Soljénitsyne permit à Maximov de publier ses premières œuvres (poésie, nouvelles, théâtre). Mais, tout comme l'auteur du Premier cercle. Maximov ne put faire éditer ses premiers romans en URSS : Les sept jours de la création. La quarantaine durent paraître à l'étranger, «clandestinement.»
C'est toute cette époque de combats incessants que révèle l'autobiographie dont nous publions aujourd'hui le deuxième volet. Adieu de nulle part (traduction française, 1977) décrivait l'adolescence douloureuse et les débuts littéraires, riches en déceptions et en déboires. La Coupe de la fureur dépeint l'installation progressive chez l'auteur, entre 1954 et l'émigration de 1974, d'un sentiment de révolte contre l'ordre établi, parallèlement à la montée de la pitié pour les humbles et à la révélation lumineuse de ce Dieu dont le pouvoir soviétique avait un peu trop rapidement décrété la mort.
Cette analyse passionnée de la mutation psychologique d'un homme et de toute une couche sociale éclairée témoignant pour le pays tout entier de la perte progressive des illusions (mais non de l'espoir), aucune autre œuvre de la littérature russe post-stalinienne ne nous l'avait jusqu'alors donnée. Son importance est considérable pour qui veut comprendre l'URSS contemporaine et ce que ressent profondément le grand peuple qui l'habite.
Paru le : 01/01/1984
Thématique : Littérature Russe - Polonaise
Auteur(s) : Auteur : Vladimir Maximov
Éditeur(s) :
Fayard
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Traducteur : Alain Préchac
Série(s) : Adieu de nulle part
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782213014104
Reliure : Broché
Pages : 416
Hauteur: 23.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 2.1 cm
Poids: 570 g