Quatrième de couverture
Une défaite aux dernières élections municipales vécue par l'auteur comme un traumatisme personnel et c'est la fin de vingt-cinq ans d'une passion dévorante pour sa commune. Vingt-cinq ans d'un engagement citoyen et républicain qui s'achèvent brutalement, fin inattendue qu'il assimile à une petite mort.
Après une année de déprime et d'un travail, non-évident et difficile, d'introspection à essayer de comprendre les causes et les motifs de cette déroute, l'auteur se retourne sur son passé et, convaincu que le « Paraître » l'a emporté sur « l'Être », que la forme a gommé le fond, il se lance dans l'écriture d'un livre qui retrace d'autres événements de sa vie qu'il compare également à des petites morts.
Ces petites morts qui, aujourd'hui, le poussent à exister.
Alors, comme pour se dépouiller des oripeaux de son existence antérieure, cet exutoire lui permet d'évoquer ses souvenirs d'enfance à jamais enracinés dans cette terre aimée, Mauzé-sur-le-Mignon, chef-lieu de canton idéalement situé aux portes du Marais poitevin, entre Niort et La Rochelle, et de dresser le bilan de ses quatre mandats électifs. Un ouvrage à connotation testamentaire qui se lit comme un exercice de styles.
Toujours à la recherche du mot juste, la plume se veut à la fois tendre et caustique, lyrique et provocatrice.
Tout maire rural, battu ou futur déchu, peut se reconnaître dans cette réflexion littéraire qui n'élude pas non plus, modestement, des sujets sociaux et sociétaux plus politiques tels que l'Éducation Nationale, la religion, les clivages gauche/droite, le rôle et les compétences d'un élu de proximité...
D'une déception politique, ce récit embarque le lecteur dans un cheminement nostalgique et poétique.
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