Une mise en valeur des archives photographiques de Leo (1930-1986) et Micheline (1942-2007) Hilber composée de 150.000 images entre négatifs, diapositives, planches contact et documents divers. La donation de ce fonds à la Bibliothèque cantonale et universitaire en 2010 apporte une contribution majeure à l'histoire de la photographie fribourgeoise. ©Electre 2025

Avec la donation des archives de Leo Hilber (1930-1986) et Micheline Hilber Chappuis (1942-2007), la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg s'est enrichie d'un nouveau fonds photographique de première importance, original et éclectique, local et international.

Le Fonds Leo et Micheline Hilber apporte une contribution majeure à l'histoire de la photographie fribourgeoise. Avec les fonds Rast, Thévoz et Mülhauser, l'iconographie cantonale de la seconde moitié du 20^e siècle trouve son accomplissement. La transformation économique et sociale, celle de l'habitat, des transports et du travail, ainsi que l'irruption de la culture hédoniste et récréative, y sont abondamment représentées.

Leo Hilber réalise des clichés imprégnés de l'esthétique de son temps ; à la presse illustrée il privilégie les brochures d'entreprises, les catalogues d'exposition et les livres d'art, édités par l'Office du Livre, ou la Triennale internationale de la photographie (TIP). Un équilibre bien dosé entre les mandats issus du monde de l'économie et les travaux « culturels » répondant mieux à ses affinités et à son éducation.

Mit der Schenkung des Archivs von Leo Hilber (1930-1986) und Micheline Hilber Chappuis (1942-2007) erhielt die Kantons- und Universitätsbibliothek Freiburg einen neuen Fotofonds von grosser Bedeutung : ein einzigartiges, eklektisches, lokales und internationales ikonografisches Erbe.

Der Fonds Leo und Micheline Hilber leistet einen gewichtigen Beitrag zur Geschichte der freiburgischen Fotografie und rundet mit den Fonds Rast, Thévoz und Mülhauser die kantonale Ikonografie der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts ab. Dank ihm sind der wirtschaftliche und soziale Wandel, die Veränderungen in Wohnwesen, Verkehr und Arbeit, der Aufschwung der Vergnügungs- und Freizeitkultur in reichem Mass dokumentiert.

Leo Hilber schuf Aufnahmen, die von der Ästhetik seiner Zeit geprägt sind. Der illustrierten Presse bevorzugte er Unternehmensbroschüren, Ausstellungskataloge und Kunstbücher, herausgegeben vom Office du Livre, oder die Internationale Triennale der Photographie (TIP). So fand er ein gut dosiertes Gleichgewicht zwischen den Mandaten im Umfeld von Wirtschaft und den « kulturellen » Arbeiten, die seinen Neigungen und seiner Bildung besser entsprachen.