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Cette machine tue les fascistes

Auteur : Woody Guthrie


Un coup de coeur de Nathalie Troquereau

Gravée sur sa guitare, le bluesman Woody Guthrie portait cette phrase en étendard. Rien de plus naturel alors que d’intituler ainsi le recueil de textes compilés par Robert Shelton dans les années soixante et réédité aujourd’hui chez Les Fondeurs de briques, dans une traduction aussi pertinente que personnelle de Jacques Vassal.

Dans cet opus ponctué de dessins de l’artiste et agrémenté d’un CD de 12 pistes, on découvre un Woody Guthrie vagabond, débrouillard, insurgé, empathique, surdoué, orgueilleux, drôle et archi prolifique.

Proche du journal intime, ou plutôt du carnet de bord, l’ouvrage redonne vie et voix à l’homme que Bob Dylan idolâtre depuis l’enfance. Woody Guthrie incarne l’archétype du hobo, vagabond musicien qui n’a que sa guitare et ses chansons pour dire et parcourir le monde. Il collectionne les petits boulots, bat la campagne à pieds ou dans une Chevrolet déglinguée, puis, quand il n’y a plus de routes, Woody prend la mer. Voix du peuple, voix du blues, un blanc qui chante le mal de la classe laborieuse dans son entier, Woody Guthrie mérite d’être réécouté comme il mérite d’être lu.

Parmi les pépites disséminée dans la traduction de Vassal, on découvre en introduction le morceau contestataire écrit en 1950 par le musicien à l’adresse de Fred Trump, c’est – dire le père de vous-savez-qui. Ce dernier, promoteur immobilier féroce et connu pour répandre et pratiquer la haine raciale a été gratifié d’une ballade pas franchement élogieuse, et, à la faveur de l’actualité, devenue culte.

Entre le journal intime, le livre de recette de blues songs, le récit de voyage et le recueil de chansons, Cette Machine tue les fascistes constitue un florilège foutraque de ce que pouvait être le cerveau de ce génie du blues. Woody Guthrie nous fait rire, nous impressionne, nous émeut… On rêve de l’entendre chanter sa liste improbable de chanson dont « Bébé syndiqué » ou encore « Le Percepteur mort ». Lui, en tout cas, ne l’est pas vraiment, et les fascistes non plus.

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Résumé

Textes rédigés par le compositeur-interprète W. Guthrie (1912-1967) entre 1945 et 1954 et compilés dans les années 1960 par Robert Shelton, journaliste au New York Times. L'ensemble est constitué d'articles de journaux, de préfaces de recueils de chansons, de notes pour pochettes de disques, de billets écrits au jour le jour ou encore de chansons non enregistrées. ©Electre 2024

Born to win

Ce livre est une compilation de textes publiée dans les années 1960 par Robert Shelton, journaliste au New York Times et biographe de Bob Dylan. Ces textes, datant pour l'essentiel des années 1945 à 1954, sont d'origine très diverse : articles de journaux, préfaces de recueils de chansons ou notes pour pochettes de disques, opinions écrites au jour le jour constituant une sorte de journal intime, chansons non enregistrées, etc.

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Fiche Technique

Paru le : 12/09/2018

Thématique : POP - ROCK

Auteur(s) : Auteur : Woody Guthrie

Éditeur(s) : les Fondeurs de briques

Collection(s) : Instrumental

Contributeur(s) : Préfacier : Robert Shelton - Postfacier : Irwin Silber - Traducteur : Jacques Vassal - Préfacier : Jacques Vassal - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Jacques Vassal

Série(s) : Non précisé.

ISBN : 978-2-916749-49-5

EAN13 : 9782916749495

Reliure : Broché

Pages : 318

Hauteur: 22.0 cm / Largeur 17.0 cm


Épaisseur: 2.5 cm

Poids: 570 g