Face à la conduite de certains chanteurs congolais jugée irrespectueuse et au contenu de chansons considéré comme immoral, l'auteur interroge la portée de la musique traditionnelle et moderne, profane et religieuse, dans l'éducation à la citoyenneté par sa propension à véhiculer des messages éthiques. Il établit une déontologie de l'artiste et appelle les musiciens à reconsidérer leur mission. ©Electre 2024
Contribution de la musique congolaise à l'éducation à la citoyenneté
Partant d'un constat qu'il appelle « amer », sur le comportement des musiciens congolais depuis quelques années, surtout en ce qui concerne la chorégraphie, la teneur des chansons porteuses d'immoralité, de mesquinerie, d'impudeur, l'auteur se demande si la musique congolaise peut contribuer à l'éducation, mieux à l'éducation à la citoyenneté. C'est ainsi qu'il fait l'historique de la musique congolaise, de la traditionnelle à la moderne tout en établissant des convergences et divergences entre la musique chrétienne et la musique profane.
L'auteur s'est également préoccupé de la question de savoir si la musique de par son essence est déviante. Il trouve que la musique a au contraire une noble mission bafouée ou banalisée par les musiciens congolais. Ainsi a-t-il initié une éthique du musicien. Et il décèle quand même ci et là quelques chansons prônant des valeurs patriotiques. Il réalise donc que la musique congolaise mutatis mutandis peut contribuer à l'éducation à la citoyenneté.
Paru le : 25/10/2018
Thématique : Sociologie de la culture
Auteur(s) : Auteur : Martin Fortuné Mukendji Mbandakulu
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Préfacier : Bruno Ilunga Musanga
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-15775-7
EAN13 : 9782343157757
Reliure : Broché
Pages : 145
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 197 g
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