en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Des contributions analysent les différentes représentations de la Première Guerre mondiale au cinéma. ©Electre 2025
1914-1918 Grande guerre ou contre-révolution ?
Les représentations a posteriori - romans, nouvelles, films, oeuvres théâtrales, peintures, oeuvres plastiques, bandes dessinées - de la Première Guerre mondiale sont nourries d'imaginaires singuliers et intimes, que l'histoire n'a pas nécessairement voulu ou su interpréter pour ne pas faillir aux orientations d'une thèse, sinon dominante, du moins majoritairement partagée au moins jusqu'aux années soixante, celle du consentement patriotique des combattants.
Cette querelle, confrontée à celle de la « brutalisation » avère, de surcroît, la nécessaire opposition de classe au sein même de la nation française qui a présidé à l'initiation de ce conflit avec ce nouvel ennemi héréditaire venu remplacer l'Angleterre : l'Allemagne de Bismarck. En effet, sur la scène nationale, tandis que se jouait une guerre des paradoxes, entre le colonialiste pacifique Jaurès et l'anticolonialiste guerrier Clemenceau, le peuple des ouvriers, employés, paysans se préparait, au parterre, à faire front pour protéger la bourgeoisie et l'aristocratie des villes, non pas tant des Allemands, que de la tentation révolutionnaire perpétuelle de tous ces anciens communards qui les avaient tourmentés durant tout le XIXe siècle.
Les célébrations du Centenaire terminées, il est grand temps d'examiner ce que disent aujourd'hui de la guerre ces propositions, comme autant de métamorphoses poétiques de la mémoire souvent délaissées au lendemain des grands événements de l'Histoire, au profit des archives officielles et de la parole autorisée, puis des contenus explicites des témoignages individuels.
Non pas seulement à travers les sujets qu'elles abordent, aux contenus qu'elles dévoilent, mais à l'anatomie, à l'histologie, pour ainsi dire, de la parole qui les énonce, ses bruissements, ses frémissements et tout ce qu'elle nous murmure au creux de l'oreille, et qu'il nous faut comprendre à l'aune de nos convictions, des résonances de nos histoires individuelles, familiales, collectives, de notre culture, de nos convictions et croyances, de nos engagements idéologiques, sans craindre aucunement d'aller au rebours d'un certain mode officiel de fabriquer l'Histoire.
Cet ouvrage collectif a été dirigé par Pierre Arbus, maître de conférences habilité à diriger les recherches à l'École supérieure d'audiovisuel de Toulouse (ENSAV), cinéaste-essayiste, et membre du Laboratoire de recherche en audiovisuel (LARA - SEPPIA) de l'Université de Toulouse - Jean Jaurès. Il interroge, dans son travail de recherche sur le cinéma, les imaginaires de résistance et les liens entre mémoire, territoire et histoire. Il a publié sur le travail de Victor Erice, Sergueï Loznitsa, Artavazd Péléchian, Alexandre Sokourov ou Polanski.
Paru le : 17/01/2019
Thématique : Cinéma animation
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Téraèdre
Collection(s) : Formes autonomes du cinéma
Contributeur(s) : Directeur de publication : Pierre Arbus
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-36085-092-1
EAN13 : 9782360850921
Reliure : Broché
Pages : 274
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 437 g