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Un coup de coeur de Lucie
Sensuel et délicieusement suranné, le journal d'une châtelaine anglaise au jardin
Elizabeth von Arnim, née Mary Annette Beauchamp en 1866 à Sydney, cousine de Katherine Mansfield, incarne une figure marquante de la littérature britannique, partagée entre l’Angleterre, la Prusse et la Suisse. Son roman Un été solitaire (1899), inspiré de sa propre vie, prend la forme du journal d’une châtelaine anglaise en Poméranie, où se mêlent désir d’indépendance et bonheur simple au cœur de la nature nord-allemande, loin des mondanités imposées par son rang et son mariage avec le baron von Arnim.
L’auteure impose dès les premières pages l’idée d’un été consacré à la solitude, à la contemplation du jardin et à la lecture, en refusant la visite des invités et les obligations sociales. Ce choix s’affirme comme une échappée hors des convenances, où le plaisir du jardinage, la tendresse pour ses enfants et l’observation minutieuse du monde végétal deviennent des actes d’émancipation. Autour d’elle gravitent des figures pleines de charme et d’ironie, comme l’« Homme de Colère » (son mari) ou ses enfants, affectueusement surnommés les « bébés ».
Sensuel et délicieusement suranné, ce petit texte donne l'occasion au lecteur d'aujourd'hui de renouer avec la joie profonde de l'observation du temps qui passe... Un bijou.
L’auteure impose dès les premières pages l’idée d’un été consacré à la solitude, à la contemplation du jardin et à la lecture, en refusant la visite des invités et les obligations sociales. Ce choix s’affirme comme une échappée hors des convenances, où le plaisir du jardinage, la tendresse pour ses enfants et l’observation minutieuse du monde végétal deviennent des actes d’émancipation. Autour d’elle gravitent des figures pleines de charme et d’ironie, comme l’« Homme de Colère » (son mari) ou ses enfants, affectueusement surnommés les « bébés ».
Sensuel et délicieusement suranné, ce petit texte donne l'occasion au lecteur d'aujourd'hui de renouer avec la joie profonde de l'observation du temps qui passe... Un bijou.
