Analyse des points saillants d'un corpus d'ouvrages écrits par des économistes hétérodoxes entre 2011 et 2018, de la littérature critique de ce corpus ainsi que des solutions proposées à la crise financière, économique et politique actuelle : restauration du franc ou maintien de l'euro comme monnaie de paiement international. ©Electre 2024

L'Économie au XXI^e siècle

La crise de la culture actuelle en France semblerait moins affecter les sciences économiques que d'autres savoirs majeurs tels que la psychologie, la psychanalyse, voire la philosophie. D'ailleurs, des sondages pertinents montrent l'attirance croissante d'un public éclairé vers ce type d'ouvrages consacrés à l'économie, surtout du reste ceux relevant du courant dit des économistes « hétérodoxes ».

On examine ici une vingtaine de ces ouvrages parus comme en cohorte en moins d'une dizaine d'années (2011-2018). Le réseau du dialogue serré qui se tisse entre eux aboutit à la proposition d'une trentaine de « solutions » susceptibles de contrôler voire de repousser les menaces, ressenties par beaucoup, d'une prochaine crise financière majeure, encore plus catastrophique que celle de 2007. Un tel risque serait l'horizon de la panne sociale française en cours, en lien, éprouvé mais mal expliqué, avec la panne de l'Europe économique et politique.

Ceci étant, on s'étonne, devant une telle liste de propositions précises pour une politique alternative, que les divers représentants d'une opposition sérieuse soient comme incapables de s'en emparer, et de les expliquer à un public potentiel pourtant capable de les comprendre sans délai.

Le tome 2, intitulé Synthèse, étudie les points saillants du corpus 2011-2018 des économistes « hétérodoxes » (ch. 6 et 7), la littérature critique le concernant (ch. 8 et 9), et enfin l'ensemble des solutions proposées par les auteurs à la crise globale - financière, économique et politique - contemporaine (ch. 10).

Celles-ci, au nombre d'une trentaine, ne sont jamais évoquées par les médias, par exemple le maintien de l'euro comme monnaie de paiement international en même temps que la restauration de la souveraineté des monnaies nationales, et d'abord le franc.