Une critique de l'ouvrage d'A. Badiou L'immanence des vérités. L'auteur apporte le contre-pied à la thèse du multiple pur, point de départ de la pensée du philosophe qui aboutit à l'infini de l'idée d'égalité entre tous les hommes et à l'assertion selon laquelle l'homme est sauvé de la finitude par l'infini de l'imaginaire. Pour lui, au contraire, cette issue se trouve dans la mort au monde. ©Electre 2025
Puisque l'être est le multiple pur, puisque tout monde est issu du multiple pur et de sa logique transcendantale et générique, la hiérarchie des infinis telle qu'elle s'établit, par sauts successifs, dans la « numéricité » se transpose analogiquement - de la valeur numérique aux valeurs éthiques - à tous nos infinis, à toutes nos idées, à toutes nos vérités, qu'elles soient d'ordre politique, scientifique, artistique ou amoureux. Ce qui apparaît vrai des grands infinis numériques, sous réserve de leur existence improuvable, entraîne la Vérité au futur antérieur - prenons-en le risque ! - de cette idée politique indépassable qui est celle de l'égalité entre tous les hommes : le communisme.
C'est ce que nous dit Badiou dans les trois tomes de L'Être et l'Événement et qui reçoit ici sa critique.
Paru le : 09/05/2019
Thématique : Textes des Philosophes
Auteur(s) : Auteur : Serge Druon
Éditeur(s) :
Edilivre
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-414-34095-8
EAN13 : 9782414340958
Reliure : Broché
Pages : 239
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.9 cm
Poids: 282 g
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