La mort demeure le plus grand des mystères; peu nombreux sont ceux qui acceptent pleinement la nature éphémère de leur passage sur terre. Dans le but de défier notre propre finalité, nous investissons des sommes faramineuses pour contrer le vieillissement et retenir la jeunesse. Ce réflexe de repousser, voire de nier, la venue de la grande faucheuse doit beaucoup au tabou qui l'entoure. Mais y a-t-il vraiment lieu de craindre le repos éternel? Celui-ci mettra-t-il vraiment un terme définitif à notre existence? Pourrait-il plutôt se révéler une expérience prodigieuse, une porte ouverte sur l'évolution? Médecin et philosophe à ses heures, Gaétan Brouillard a eu le privilège d'accompagner à maintes reprises des mourants jusqu'à leur dernier soupir. Il tente aujourd'hui de nous amener à repenser nos façons de vivre pour nous affranchir de la peur du dernier sommeil. Car faire la paix avec la mort, c'est se permettre de vivre mieux. Et pour espérer mourir un jour dans la dignité, ne faut-il pas d'abord avoir vécu dignement? ©Electre 2024

La mort demeure le plus grand des mystères; peu nombreux sont ceux qui acceptent pleinement la nature éphémère de leur passage sur terre. Dans le but de défier notre propre finalité, nous investissons des sommes faramineuses pour contrer le vieillissement et retenir la jeunesse. Ce réflexe de repousser, voire de nier, la venue de la grande faucheuse doit beaucoup au tabou qui l'entoure. Mais y a-t-il vraiment lieu de craindre le repos éternel? Celui-ci mettra-t-il vraiment un terme définitif à notre existence? Pourrait-il plutôt se révéler une expérience prodigieuse, une porte ouverte sur l'évolution? Médecin et philosophe à ses heures, Gaétan Brouillard a eu le privilège d'accompagner à maintes reprises des mourants jusqu'à leur dernier soupir. Il tente aujourd'hui de nous amener à repenser nos façons de vivre pour nous affranchir de la peur du dernier sommeil. Car faire la paix avec la mort, c'est se permettre de vivre mieux. Et pour espérer mourir un jour dans la dignité, ne faut-il pas d'abord avoir vécu dignement?