Une étude de la violence et de la non-violence en Centrafrique, notamment durant la crise de 2012 et 2013. L'auteur analyse les différentes causes qui ont poussé certaines parties de la population à la violence (la faiblesse des institutions souveraines, l'analphabétisme, la pauvreté matérielle, la corruption, entre autres) alors que d'autres vivent dans la fraternité. ©Electre 2025

De la violence à la non-violence active en Centrafrique

Étude statistique et sociologique

Les Centrafricains ne sont pas de nature violente. C'est la violence qui les révolte. Plusieurs ont été témoins et victimes de la violence de 2012 à 2013. Certains ont été surpris par les atrocités de la crise. Quelques-uns ont dû prendre les armes pour se défendre contre une violence usurpatrice. D'autres sont passés de victimes à bourreaux pour assurer leur sécurité ou se faire justice au détriment de leurs propres communautés. La faiblesse des institutions souveraines, l'ignorance et l'analphabétisme, l'appât du gain facile et la pauvreté matérielle, le régionalisme et la corruption et l'ingérence des impérialistes assoiffés de pierres précieuses et de terres vierges sont autant de causes qui provoquent la violence dans le pays. Aujourd'hui encore, il est possible d'avoir une Centrafrique où les populations vivent dans la concorde et la fraternité, une Centrafrique où la diversité est célébrée et les conflits pacifiquement résolus, une Centrafrique du Zo Kwe Zo. En effet, les Centrafricains veulent la paix et la majorité est prête à faire des sacrifices pour y arriver !

La présente étude vient apporter aux dirigeants politiques et administratifs de la Centrafrique, aux analystes politiques, aux acteurs nationaux et internationaux, aux leaders religieux et aux différentes organisations non gouvernementales engagés sur la scène centrafricaine, des données et des indicateurs statistiques et sociologiques fiables pour relever les défis de la paix durable et de la réconciliation juste en République centrafricaine.