Des textes inspirés par les mesures de confinement prises dans le contexte de l'épidémie de Covid-19, écrits par des élèves de sixième de l'académie de La Réunion. Ils imaginent l'après-confinement ou mettent en scène des héros venus combattre le virus. ©Electre 2024

Les contes fabuleux du confinement et de l'après...

Et si nous les grandes personnes, nous n'avions encore rien compris, comme toujours !

Et si cet « empesteur » de Corona pouvait être vaincu par une bande joviale de petits gamins qui le coincerait au détour d'un chemin pour lui poser une devinette. Et si Grand-mère Kal l'emmenait au fond de son volcan pour que les humains arrêtent enfin de l'embêter avec leurs masques et leurs gants. Et si...

Mais oui ! Pourquoi n'y avons-nous pas pensé ? Et s'il suffisait d'ajouter à la liste des gestes-barrière un sourire, un sourire tranche-papaye, un sourire « qui donne un moral à faire tomber des montagnes » !

Des élèves de sixième de l'académie de La Réunion nous emmènent au pays de leurs rêves, des plus raisonnables, lorsqu'ils imaginent leur première sortie après la fin du confinement, aux plus fantastiques lorsqu'ils mettent en scène, tout droit sortis de livres de conte, des héros venus nous aider à combattre l'affreux coronavirus.

Il faut se laisser engloutir par le tourbillon de leurs colères, de leurs frissons, de leurs tristesses mais aussi de leurs joies et de leurs espoirs, pour en ressortir « la gorge nouée, le ventre plein de papillons, le coeur rempli d'émotions ».

Un grand modèle de continuité... littéraire, sociale et scolaire !

Ce livre est issu d'un projet d'écriture spécifiquement pensé pour maintenir le lien avec les élèves de l'Académie de La Réunion pendant le confinement et même retourner la contrainte : mettre à profit ce temps si particulier pour écrire ensemble, « mettre du noir sur du blanc » « avec de grandes fenêtres de joie » pour ouvrir ces temps étranges et « se solidariser avec les autres », parce qu'« écrire, c'est une respiration », c'est « hurler sans bruit ». Les jeunes n'ont eu que deux petites semaines pour tenter de saisir l'étrangeté d'un moment qui se refuse désespérément à l'entendement. Accompagnés par leurs professeurs, ils ont magnifiquement relevé le défi.