Quatrième de couverture
Esprit et Suite de Résistances propose un regard fin sur différentes formes de résistances : celle de la résistance au nazisme, avec la figure de Jean Moulin, celle du peuple vietnamien face aux États-Unis ou, plus récemment, la figure du commandant Massoud en Afghanistan.
Prolongeant sa réflexion, l'auteur pose la question de la signification de la résistance au niveau individuel face au pouvoir et à ses injonctions autoritaires. Les lois de la physique sont également interrogées, puisqu'elles comprennent cette notion de résistance pour expliquer les forces en jeu dans les fluides.
En travaillant les différentes significations du vocable « résistance » à travers ses propres expériences, en tant que cadre, puis dirigeant d'entreprise, ainsi que comme marathonien, Philippe Soille en appréhende les raisons, les pratiques et les effets. Il déploie sa réflexion et convoque des philosophes, comme Spinoza, Socrate, Hannah Arendt et, bien sûr, Albert Camus, ainsi que des films, tels l'oeuvre de Jean Renoir et Star Wars.
Résister, c'est finalement accéder à la dignité dynamique et constructive, et l'exercer pour soi et vis-à-vis des autres, afin de dire « non » au pouvoir, dans la logique des dernières pages du « Discours de la servitude volontaire » de La Boétie : « Ce qui rend un ami assuré de l'autre, c'est la connaissance de son intégrité [...] ; il ne peut y avoir d'amitié où se trouvent la cruauté, la déloyauté, l'injustice. Entre méchants, lorsqu'ils s'assemblent, c'est un complot et non une société ; ils ne s'entretiennent pas, mais s'entregraignent. Ils ne sont pas amis, mais complices. »
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