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Un coup de coeur de Amandine
Entre cruauté des forces de l’ordre envers les migrants et espoir avec l’organisation mise en place par les habitants pour aider ces derniers, découvrez un reportage poignant et nécessaire.
En novembre 2017, dans les Alpes, au niveau du col de la Clarée, Raphaël Krafft tourne un reportage sur des migrants qui tentent de traverser le col malgré le froid et la faim. Il assiste à l’arrestation de quatre enfants qu’il essayait, avec un habitant, d’amener en lieu sûr. Alors que les enfants ne sont pas censés être considérés en situation illégale vu qu’ils sont mineurs non accompagnés, ceux-ci sont pourtant embarqués puis abandonnés plus tard sur un parking à la frontière, sans nourriture ni couverture.
Dans ce reportage littéraire, Raphaël Krafft dénonce la cruauté des forces de l’ordre envers les migrants. Cependant, il nous prouve qu’il est possible de garder espoir grâce aux habitants qui s’organisent pour les accueillir et les faire passer de l’autre côté avant que les autorités postées aux frontières les arrêtent.
Plus que tout, ce récit questionne notre rapport à l’autre, l’exilé, le migrant. Celui qui voyage souvent depuis de nombreuses années pour espérer une vie décente, une vie meilleure avant d’être finalement renvoyé dans son pays. Ce même pays qu’il a voulu quitter par tous les moyens, généralement au péril de sa vie.
Ce genre de témoignage nous montre que l’humanité, au XXIe siècle, est encore capable de tels actes de cruauté, comme avait déjà pu l’écrire Alpha Kaba, par exemple, dans son bouleversant ouvrage Esclave des milices (Fayard).
Un livre tragiquement d’actualité et d’autant plus essentiel.
Dans ce reportage littéraire, Raphaël Krafft dénonce la cruauté des forces de l’ordre envers les migrants. Cependant, il nous prouve qu’il est possible de garder espoir grâce aux habitants qui s’organisent pour les accueillir et les faire passer de l’autre côté avant que les autorités postées aux frontières les arrêtent.
Plus que tout, ce récit questionne notre rapport à l’autre, l’exilé, le migrant. Celui qui voyage souvent depuis de nombreuses années pour espérer une vie décente, une vie meilleure avant d’être finalement renvoyé dans son pays. Ce même pays qu’il a voulu quitter par tous les moyens, généralement au péril de sa vie.
Ce genre de témoignage nous montre que l’humanité, au XXIe siècle, est encore capable de tels actes de cruauté, comme avait déjà pu l’écrire Alpha Kaba, par exemple, dans son bouleversant ouvrage Esclave des milices (Fayard).
Un livre tragiquement d’actualité et d’autant plus essentiel.