Quatrième de couverture
La 5e saison
Chez Catherine Pozzi, nous avons pris deux mots qui, mis ensemble, prennent feu : « Peau d'âme. » Cette première flamme a fait une grande flambée, dont le lecteur découvrira la diversité de ton, de forme, d'imagination et d'intention, dans les textes de Cédric Pignat, de Cécile Fasel, de Maïca Sanconie, d'Éric Duvoisin, de Sara Mychkine, de Jean Chavot et de Tristan Schenker.
Comme toujours, auprès de l'ensemble constitué par les contributions inspirées du thème, la poésie demeure et jamais ne s'absente, - grâce, ici, aux oeuvres de Pierre-André Milhit, d'Alphonse Layaz, et de Heike Fiedler. La langue se délie, et le vers s'y colore.
Mais le critique aussi veut sa liberté, celle de célébrer et de s'étonner, de peser et de soupeser, de penser et de juger. De lire, en somme, d'écouter de tous ses yeux, et d'apprendre à lire toujours mieux. Les livres d'Alexandre Grine, de Max Picard, d'Éric Bauer, de Guillaume Gagnière, d'Alexandre Voisard et d'Émilie Boré, sont lus par ces écrivains qui, comme disaient Baudelaire, deviennent « naturellement, fatalement critiques ».
Enfin, le dernier mot est laissé comme toujours à la parole, et dans ce numéro, c'est Marie-Hélène Lafon qui s'entretient avec Jean-Charles Zay ; et nous parle de son oeuvre, de sa vie, de l'Histoire, de poésie et d'écriture.
Pozzi, à qui nous avons rendu hommage pour en somme nous excuser de lui avoir volé le thème de cet appel à textes, écrivait dans son journal que « ce qui ne peut devenir nuit ou flamme, il faut le taire ». Au lecteur de décider si, comme nous l'espérons, ce numéro est plein de nuit et de flamme.
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