Un coup de coeur de Sophie
Avocat et chroniqueur au magazine Rock&Folk, Fabrice Epstein signe avec cet ouvrage une histoire judiciaire originale et sulfureuse, racontée par le prisme de la culture rock. Des années 1950 à nos jours, il nous parle des scandales et des diverses affaires qui ont fait couler l'encre et en analyse les décisions de justice. Il revient, entre autres affaires de sexe et de drogues, sur le « blasphème » de John Lennon, l'interdiction de séjour aux États-Unis des Kinks, le procès de Bertrand Cantat, la séparation des Pink Floyd ou encore l'expertise psychiatrique du père de Marvin Gaye.
Bien souvent les artistes et chanteurs de rock se sont opposés à la justice de leur époque pour faire valoir leur propres règles et leurs propres valeurs. C'est une histoire sociétale de la justice qui s'écrit à la lumière des spots du rock'n'roll. Car « La musique éprouve le droit », écrit à juste titre l'auteur, et plus particulièrement le rock, cette musique d'après-guerre, symbole de libération, de transgression voire de révolution. Il était donc évident et indispensable de proposer cette étude qui allie la pop culture à la rigueur du droit, quand les ouvrages se font rare sur le sujet.
L'ouvrage intéressera tout aussi bien les amateurs de droit que les passionnés de musique à la recherche d'anecdotes : faits divers, procès réels ou imaginaires, conflits avec les institutions, ruptures entre groupes et labels, atteinte à la propriété intellectuelle, affaires qui ont fait jurisprudence etc., le cocktail est assemblé !